Syndical
La FDSEA prend position sur l'agrivoltaïsme
Le Conseil d'administration de la FDSEA 49 s'est réuni vendredi 28 juin dernier pour faire le point sur de nombreux sujets d'actualité avant le début des travaux d'été.
Un des sujets majeurs de ce conseil portait sur l'agrivoltaïsme. Depuis plusieurs mois, la filière fait l'objet d'une réglementation inédite. La publication tant attendue du décret d'application en avril laisse encore de nombreux points en suspens. Au niveau professionnel, la doctrine régionale commune aux FDSEA, aux Jeunes Agriculteurs et à la Chambre d'agriculture de 2021 doit être mise à jour afin d'intégrer ces nouveaux enjeux. La FDSEA 49 a tranché sur de nombreux sujets afin de permettre un développement raisonné de l'agrivoltaïsme dans les territoires. La réalité d'une production agricole rémunératrice, le partage de la valeur, la gouvernance et la transmission du projet sont au cœur des préoccupations des professionnels.
L'inquiétude se fait encore ressentir sur le démantèlement de l'installation. La sécurisation économique et juridique de l'exploitant agricole en place reste la préoccupation principale du conseil afin de garantir des projets agricoles viables.
Des sujets environnementaux en partie mis sous cloche
L'actualité environnementale était, elle aussi, au menu de ce conseil. Premier point sur les études HMUC (Hydrologie Milieux Usages Climat) qui font l'objet d'un fort désaccord entre la profession agricole et les structures porteuses des SAGE. Autre sujet dont l'issue est actuellement incertaine au vu du contexte politique national, les zones humides et la BCAE 2. Cette dernière, dont l'impact est prégnant dans les Pays de la Loire à la suite de la proposition des Ministères chargés de ce dossier, reste incertaine. Enfin, la révision de la directive IED sur les émissions industrielles a été soulevée et n'a pas manqué de faire réagir les élus. Des
changements sont à prévoir pour les élevages de porcs et de volailles à la suite de l'abaissement des seuils par l'Europe, auquel la profession s'oppose fortement. Toutefois, le Commissaire Européen à l'Environnement a évoqué la possibilité de dissocier l'agriculture de l'industrie lors de la prochaine révision de la directive en 2026.