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Communication
La filière viande prend la parole

Avec les rencontres Made in viande, du 25 au 31 octobre, tous les maillons de la filière auront l’occasion de parler du produit et des métiers.

La traçabilité est un des arguments que la filière peut faire valoir.
Marc Priou explique que le boucher connaît le nom de l’élevage d’où  vient l’animal dont est issue la carcasse qu’il travaille.
La traçabilité est un des arguments que la filière peut faire valoir.
Marc Priou explique que le boucher connaît le nom de l’élevage d’où vient l’animal dont est issue la carcasse qu’il travaille.
© AA

 

C’est quand il y a une crise que l’on parle de nous.” Par ce constat, Emmanuel Coste, président de la commission communication d’Interbev (Interprofession bétail et viande) explique l’origine du “problème d’image” qui dessert les filières viande. Or, la rémunération des intervenants passe par des prix rémunérateurs, d’autant que “nous savons que la consommation en France n’augmentera pas”, confirme un cadre de la Scavo-sovic, une entreprise de découpe du groupe Terrena. Il faut donc que la filière valorise ses atouts.

70 unités industrielles ouvertes aux visites

Pour Emmanuel Coste, cela passe par “une communication positive”, tout l’objet de la semaine des rencontres Made in viande qui se prépare pour fin octobre. Avec des élevages (ruminants, veaux, équins), des unités d’allotement, marchés ou commerçants en bestiaux ou en viande, ainsi que des boutiques artisanales ou des boucheries de grandes surfaces…, ce sont plus d’un millier d’entreprises, dont soixante-dix unités industrielles (abattoir, découpe, transformation), qui s’ouvriront au public sur la semaine à l’échelle nationale. “Nous voulons expliquer nos métiers au consommateur, montrer que nous n’avons rien à cacher, parler calmement et avec tout le monde ”, précise le représentant d’Interbev, organisateur de l’évènement.

Adresser un message positif et serein

De l’élevage à l’assiette du restaurateur, “notre filière est complète. Elle est fière de montrer” les garanties qu’elle donne, notamment en termes de traçabilité, de qualité ou de lien aux terroirs locaux, avec ses produits “qui vont au-delà de l’alimentaire et s’approchent parfois du culturel.” Emmanuel Coste appuie son discours “sur des choses qui fonctionnent, comme ici, à l’Intermarché de Saint-André-de-la-Marche”, illustrait-il lors d’une journée de présentation des rencontres Made in viande à la presse. “Nous sommes dans une grande surface qui assure 15 % de son activité grâce à la boucherie”, contre de l’ordre de 7 % dans la majorité des GMS. “Quand un responsable de rayon ou un boucher bouge, on a des clients”, constate l’éleveur d’ovins auvergnat.

Une démarche de filière

Et les bonnes relations existent. Quatre éleveurs (blonde d’Aquitaine et parthenaise) de la région travaillent depuis environ trois ans avec le magasin de Saint-André. “90 % de nos animaux sont détaillés ici”, expliquent-ils. “C’est plus motivant de savoir pour qui nous travaillons.” De plus, “nous savons qu’il est exigeant sur la qualité, pas trop sur le prix : nous sommes rigoureux sur la finition de nos animaux.”

La Scavo-sovic était un autre exemple mis en avant lors de la journée pour démontrer l’intérêt de travailler sur la valorisation de la production. L’atelier choletais traite annuellement près de 400 bovins, 600 agneaux et 200 veaux issus à 75 % des élevages des alentours, adhérents à son “club fournisseur”. “Contrairement à un fonctionnement industriel, chaque demi-carcasse travaillée ici connaît sa destination”, explique Marc Priou, le dirigeant de la société. Ainsi, le travail peut être fait “en fonction du client.” Cette démarche de filière permet de “mettre en avant les métiers”, et les professionnels. Sur les barquettes de certaines gammes destinées aux rayons de libre service figure même la photo de l’éleveur d’où vient l’animal.

Ronan Lombard

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