Aller au contenu principal

La préfète modifie les mesures de restriction

Un arrêté complémentaire avec plus de progressivité a été signé par les hautes autorités, à la demande de la profession agricole.

© FDSEA

Les pluies de la semaine dernière, très hétérogènes sur le département, ont temporairement soulagé les cultures. Mais elles ne changent pas fondamentalement la situation hydrologique, qui reste préoccupante. La plupart des nappes sont à leur niveau le plus bas connu. Les débits des cours d’eau, qui ont augmenté à la faveur des précipitations, sont repartis à la baisse (hormis la Loire). La préfète du département a donc organisé un comité eau mardi dernier, et signé un arrêté complémentaire pour adapter le dispositif de restrictions.

Des restrictions plus progressives dans les eaux superficielles
La Chambre d’agriculture, la FDSEA et JA, avaient rencontré la préfète la semaine dernière pour lui proposer des évolutions. L’objectif est clair : retarder au maximum l’atteinte des seuils d’alerte renforcée et de crise, pour poursuivre l’irrigation le plus longtemps possible et sauver les cultures. Pour cela, le choix est de débuter les restrictions horaires dès le niveau d’alerte (en remplacement de l’autolimitation des prélèvements) de 10 h à 18 h. En parallèle, les prélèvements pourront se poursuivre en cas de dépassement du seuil d’alerte renforcée, 5 nuits par semaine de 20h à 8h. Le niveau de crise reste inchangé : arrêt de tous les prélèvements sauf usages vitaux (dont l’abreuvement des animaux). Ces mesures entreront en vigueur à partir de la semaine prochaine, dans les futurs arrêtés étiage hebdomadaires. Pour la préfète, il s’agit de « trouver un équilibre » entre l’alimentation en eau potable, les enjeux économiques liés à l’irrigation et les besoins des milieux aquatiques.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 7 juillet.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Megane Colineau, Aubin Maussion et Paul Asseray ont témoigné de leur parcours à l'installation.
Conseils aux futurs installés

Au forum à l'installation de JA49, jeudi 14 novembre, au Domaine du Matin calme (Juigné-sur-Loire), trois jeunes installés ou…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois