La préfète modifie les mesures de restriction
Un arrêté complémentaire avec plus de progressivité a été signé par les hautes autorités, à la demande de la profession agricole.
Les pluies de la semaine dernière, très hétérogènes sur le département, ont temporairement soulagé les cultures. Mais elles ne changent pas fondamentalement la situation hydrologique, qui reste préoccupante. La plupart des nappes sont à leur niveau le plus bas connu. Les débits des cours d’eau, qui ont augmenté à la faveur des précipitations, sont repartis à la baisse (hormis la Loire). La préfète du département a donc organisé un comité eau mardi dernier, et signé un arrêté complémentaire pour adapter le dispositif de restrictions.
Des restrictions plus progressives dans les eaux superficielles
La Chambre d’agriculture, la FDSEA et JA, avaient rencontré la préfète la semaine dernière pour lui proposer des évolutions. L’objectif est clair : retarder au maximum l’atteinte des seuils d’alerte renforcée et de crise, pour poursuivre l’irrigation le plus longtemps possible et sauver les cultures. Pour cela, le choix est de débuter les restrictions horaires dès le niveau d’alerte (en remplacement de l’autolimitation des prélèvements) de 10 h à 18 h. En parallèle, les prélèvements pourront se poursuivre en cas de dépassement du seuil d’alerte renforcée, 5 nuits par semaine de 20h à 8h. Le niveau de crise reste inchangé : arrêt de tous les prélèvements sauf usages vitaux (dont l’abreuvement des animaux). Ces mesures entreront en vigueur à partir de la semaine prochaine, dans les futurs arrêtés étiage hebdomadaires. Pour la préfète, il s’agit de « trouver un équilibre » entre l’alimentation en eau potable, les enjeux économiques liés à l’irrigation et les besoins des milieux aquatiques.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 7 juillet.