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La traite à l’ère de la haute précision

A Neuvy-en-Mauges, en Maine-et-Loire, le Gaec du Carrefour est propriétaire depuis 3 mois d’un robot de traite DeLaval dernière génération. L’appareil a été présenté par le concessionnaire Modema Agri lors d’une journée ferme ouverte, jeudi 14 mars.

A droite, Angélique, Pierre Cesbron et leur fille Manon posent près de leur robot de traite DeLaval VMS V300, lors de la journée ferme ouverte organisée jeudi 14 mars par le concessionnaire Modema Agri, au Gaec du Carrefour à Neuvy-en-Mauges.
A droite, Angélique, Pierre Cesbron et leur fille Manon posent près de leur robot de traite DeLaval VMS V300, lors de la journée ferme ouverte organisée jeudi 14 mars par le concessionnaire Modema Agri, au Gaec du Carrefour à Neuvy-en-Mauges.
© AA

Autour de lui, c’est l’effervescence. « Le bras, il perd pas de temps, ça circule vite », constate un éleveur admiratif. « A coup sûr, le désinfectant il est sur le trayon, pas à côté », poursuit un autre. Jeudi 14 mars à Neuvy-en-Mauges, le robot de traite DeLaval
VMS V300 était au centre de toutes les attentions.

La journée ferme ouverte organisée par le concessionnaire Modema Agri a accueilli 200 visiteurs. Les gérants Angélique et Pierre Cesbron ont acquis la machine début décembre 2018 : la 1ère installation de ce nouveau modèle dans tout le grand Ouest.  
« Pas seulement un robot de traite, mais un système de pilotage », introduit Pierre-Etienne Humeau, spécialiste robots et équipements d’élevage chez Modema Agri. Au cœur du dispositif, santé du troupeau, confort de l’utilisateur, rentabilité de l’exploitation. Grâce à cette innovation cruciale : un bras robotisé doté d’une caméra 3D à 2 angles de vue, prolongé par 5 gobelets  (4 métalliques pour la traite, 1 transparent dédié au nettoyage), et relié au stockage de lait par une canalisation. La précision est remarquable. A tous les niveaux du process et selon le positionnement de la vache, l’oeil du VMS V300 calcule en temps réel la distance entre les trayons, afin de réajuster la position du bras et des gobelets.


La somme à débourser pour un tel bijou technologique ? Entre 130 000 et 145 000 €, suivant les options choisies. Dont la principale, retenue par Angélique et Pierre Cesbron : le compteur de cellules somatiques. L’acheteur d’un VMS V300 peut aussi se voir proposer un contrat tout inclus : entretien, consommables et dépannage. Pour aboutir à un coût fixe à l’année autour des 12-15 € / 1 000 l de lait.

Vincent Faure

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