Aller au contenu principal

Compétition
Labour : sport mécanique de précison

Kévin Masse participera au concours de labour du Festival de la terre des 23 et 24 août.

© AA

 

Vingt-quatre ans, dix étés passés devant les charrues. Kévin Masse participe aux concours de labour depuis l'âge de quatorze ans : "mon père en faisait. Je voulais faire pareil", se souvient-il. "Je n'ai commencé les compétitions qu'à dix-sept ans, lorsque mon père m'a acheté une charrue de concours." Jusque là, il utilisait le matériel de l'exploitation de Saint-
Mathurin-sur-Loire, mais pour la compétition, "il faut un matériel à deux socs. Autrement, c'est trop compliqué pour faire les réglages." En effet, le jeune homme insiste : "Là, seule la qualité du travail compte. Il faut aller droit", faire des sillons uniformes et arrondis, sans trou et sans crevasse. "Cela n'a rien à voir avec labourer un champ." Toutefois, "on apprend à régler son matériel et ça développe d'autres compétences", comme maîtriser le matériel.

Pas la même approche que dans un champ
"C'est le grand-père de l'associé de mon père qui m'a appris à labourer", explique Kévin Masse. Sur la ferme (maraîchage, pépinière et maïs semence), "nous n'étions autorisés à labourer que si nous allions droit. C'est important pour ces cultures."
A
ujourd'hui, sur l'exploitation dont Kévin est un des salariés, le passage de charrue est loin d'être systématique : "ça coûte, en temps et en fioul. Nous ne labourons plus que pour le maïs semence et certains légumes", précise-t-il, observant l'évolution des techniques culturales. Dans les campagnes, "le labour sera toujours pratiqué, mais plus systématiquement." Pour autant, cela ne remet pas en cause les compétitions : les gens qui participent sont des passionnés. "Il faut voir cela comme un sport mécanique." D'ailleurs, il précise que si les compétitions demandent de la disponibilité, il y a surtout du temps à passer pour s'entraîner, faire les réglages et dans l'atelier pour améliorer son matériel. Car "toutes les charrues dans les compétitions sont modifiées." Les concurrents fabriquent et assemblent leurs pièces pour améliorer la précision du matériel et des réglages.

Du temps pour l'entraînement et l'atelier
En 2010, "j'ai acheté une autre charrue pour pouvoir installer un second cor escamotable", ce qu'il ne pouvait faire sur la première. Le but était d'avoir le matériel idéal pour pouvoir "faire une entrée parfaite" dans la planche. Après cinq participations au niveau régional et trois finales nationales de labour à plat, Kévin Masse doit, depuis l'an dernier changer de catégorie pour continuer d'exercer sa passion. "Cette année, je n'étais pas certain de participer car je devais m'installer cet été." Finalement, son projet est reporté, ce qui lui laissera la possibilité de prendre du temps pour s'entraîner et se déplacer aux compétitions pour lesquelles il se fait prêter une charrue non réversible pour le labour en planches, tandis que son frère utilisera son ancien matériel de labour à plat. "Ça serait une fierté" qu'il obtienne des résultats avec.

Ronan Lombard

La 61e finale mondiale en France

L'Australie n'a pu en assurer l'organisation. Finalement, en 2014, c'est la France qui accueillera l'élite mondiale dans le cadre des Terres de Jim qui se dérouleront du 4 au 7 septembre à Saint-Jean-d'Illac (33). Après 1961 et 1999, c'est la troisième fois que cette compétition a lieu dans
l'hexagone. La fi nale mondiale de labour 2014 est programmée sur deux jours (de 10 h à 14 h) : le vendredi 5 pour le labour sur chaumes et le samedi 6 pour l'épreuve sur prairie.
Trente et une nations sont représentées par les compétiteurs engagés, dont certains sont déjà titrés à ce niveau, comme les deux français, originaires de l'Ain, Yves Thiévon (engagé en labour à plat) et Fabien Landré (labour en planches).

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A compter du 1er juillet 2024, le remboursement de la TICPE sur les livraisons de GNR sera directement appliqué en pied de facture. Une victoire syndicale FNSEA-JA qui fait suite aux mobilisations syndicales du début d'année.
Mise en place du tarif réduit du GNR à la pompe

À partir du 1er juillet 2024, les exploitants agricoles bénéficieront directement du remboursement de la TICPE en pied de…

élections législatives
Lettre ouverte de la FDSEA aux candidats aux élections législatives

Madame, Monsieur,

Vous vous êtes portés candidats dans une circonscription du Maine-et-Loire pour les élections…

Les oignons semences sont déchiquetés chez Alexis Girard à Jumelles. Dans le même secteur, l'orage a couché des arbres dans les champs de maïs semences.
La grêle a fait des ravages en Anjou
Un orage de grêle s'est abattu dans certains secteurs du Maine-et-Loire, mercredi 19 juin. Les dégâts sur les cultures annuelles…
L'équipe de Modema Agri a intégré ses nouveaux locaux à Baugé le 1er mars.
Une nouvelle agenceà Baugé

Modema Agri vient d'ouvrir une nouvelle agence à Baugé-en-Anjou. Un projet qui marque une nouvelle étape de la réorganisation…

Le plan loup bientôt activé en Anjou

Le préfet  a décidé d'activer le premier niveau du plan loup dans le département. Une cellule de veille devrait être mise…

La délégation JA Pays de la Loire au congrès national dans la Vienne.
Un rapport d'orientation pour maîtriser l'avenir

C'est dans une ambiance bon enfant qu'a eu lieu la 57e  édition du congrès des Jeunes Agriculteurs à Poitiers (Vienne) du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois