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Robotisation
L’automate simplifie l’alimentation des bovins et aussi des caprins

Lors d’un webinaire organisé par le Lely Center Cholet, le Gaec de la Lisière du bois a témoigné de son utilisation d’un robot Lely Vector pour ses 650 chèvres. A la clé, gain de temps, production à la hausse et optimisation des fourrages.

Le Gaec a investi 200 000 euros : 150 000 euros pour le robot, 7 000 euros pour la charpente support du grappin. Le reste du budget a été consacré à des travaux de bétonnage et l’installation de portes équipées de Bluetooth.
© AA - capture d'écran

Au Gaec de la Lisière du bois, l’idée de robotiser l’alimentation est venue lors du départ en retraite de la mère des associés, Emmanuel et Benoit Bretaudeau. « Nous avions deux solutions, soit trouver un associé, soit mécaniser », résume Emmanuel, installé depuis 2004. Les deux frères se sont orientés vers le robot d’alimentation. « Il nous fallait un système de  cuisine qui nous permette de mettre plusieurs aliments et de changer au jour le jour, en fonction de ce que l’on dispose », poursuit l’éleveur. L’exploitation achète en effet des aliments à l’extérieur.
Le système s’adapte bien à l’exploitation, qui n’a pourtant pas été conçue pour la robotisation. Le Lely Vector arrive à se faufiler dans les couloirs parfois étroits et bas de plafond, et à fournir des tables d’alimentation assez petites.

« Nous arrivons à adapter chaque lot par rapport au niveau de production : les chèvres, les chevrettes, le démarrage de lactation, les tarissements... »


25 000 litres de lait de plus
Le gain de temps, qui était à la base de la réflexion, est confirmé : « depuis que le robot est en place, nous avons gagné du temps au niveau personnel, témoignent les deux frères. Nous l’avons estimé à 30-35 heures par semaine. » L’organisation en est beaucoup simplifiée, et l’installation du robot compense le départ de la 3ème associée.
Quant aux animaux, ils bénéficient de mélanges alimentaires plus homogènes qu’auparavant. « Nous arrivons à adapter chaque lot par rapport au niveau de production : les chèvres, les chevrettes, le démarrage de lactation, les tarissements... », explique Benoit Bretaudeau. Les éleveurs ont observé un gain de lait et une meilleure valorisation de l’aliment. « Pour une quantité identique d’aliment donnée, nous avons sérieusement augmenté la quantité de lait globale. En 2020, nous avons fait 25 000 litres de plus qu’en 2019, avec le même nombre de chèvres », conclut-il.


S.H.

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