porc
Le cadran augmente : une situation encourageante mais...
Après des mois d’actions syndicales, le cadran semble engager une tendance haussière.
L’évolution du cours du porc, commencée le 24 mars (1,435 e/kg - base TMP), doit se poursuivre car le prix payé aux éleveurs est encore en deçà du coût de production. Les revendications sur l’affichage de l’origine ont été entendues et ont permis, dans un premier temps, d’obtenir l’accord du 15 décembre 2010.
Origine France = VPF
Cet essai a été transformé le 22 mars par l’assemblée générale extraordinaire de l’association VPF (Viande de porc française). Depuis cette date, tout produit de porc élaboré à partir de porc né, élevé, abattu et découpé en France pourra être identifié via le logo VPF.
Toutes les actions syndicales de la section porcine des Pays de la Loire ont contribué à l’évolution positive que connaît le cadran depuis quatre semaines (+ 14 centimes). Certes, le marché est porteur et influe sur la hausse du cadran. “Toutefois, nous devons rester vigilants et veiller à ce que ce prix continue son évolution car il existe toujours un différentiel de15 cts/kg de carcasse avec le coût de production. De plus, la mise aux normes pour les truies ainsi que des travaux de rénovation doivent s’engager rapidement, d’où la nécessité d’un maintien du cadran à la hausse”, déclarent les responsables de la section.
Poursuivre le travail syndical
Plusieurs actions doivent être engagées afin d’informer les consommateurs sur la signification du logo VPF et de les inciter à acheter les produits étiquetés VPF. La restauration hors foyer doit également contribuer à la demande de produits porcins français ainsi que certains grands salaisonniers. Des actions syndicales pourraient d’ailleurs être organisées afin d’inciter ces entreprises à appliquer l’accord du 22 mars en utilisant des porcs VPF. Enfin, des revalorisations doivent être obtenues auprès de la grande distribution qui, à ce jour, n’a rien cédé à la filière. “Je tenais à féliciter tous les éleveurs qui se mobilisent depuis des mois. Des avancées ont été obtenues mais notre combat n’est
pas achevé. Nous devons poursuivre notre travail de syndicaliste pour que demain l’élevage porcin français soit encore présent et attire de nouveaux éleveurs”, déclare Gérard Bourcier, président de la section porcine de la FRSEA des Pays de la Loire.
CÉLINE JOLY, FRSEA PL