Ensilage de maïs
Le Gaec de Meat remplit ses silos
La récolte du maïs a débuté dans le sud du département. Le Gaec de Meat a fait appel à l'ETA Gautier pour réaliser son chantier jeudi dernier, à Doué-en-Anjou.
La récolte du maïs a débuté dans le sud du département. Le Gaec de Meat a fait appel à l'ETA Gautier pour réaliser son chantier jeudi dernier, à Doué-en-Anjou.
Initialement, le chantier d'ensilage était prévu le 3 septembre sur l'exploitation du Gaec de Meat, à Doué-en-Anjou (Saint-Georges-sur-Layon). Mais suite à l'analyse du taux de matière sèche, le 28 août, les associés ont décidé d'avancer la récolte des premières parcelles. "L'échantillon apporté était déjà à 32 % de matière sèche, indique Paulin Gendreau, salarié, qui travaille avec sa mère et son oncle. Alors, mieux valait ne pas attendre". L'entreprise de travaux agricoles Gautier s'est donc déplacée dès le 29 chez ses clients, avant les orages annoncés pour le week-end dans ce secteur.
Mise en route de l'ensileuse
Pour l'entrepreneur de Lys-Haut-Layon (Les Cerqueux-sous-Passavant), il s'agissait du premier chantier d'ensilage de la saison. "Nous en profitons pour faire la mise en route de notre nouvelle machine, précise Sylvain Gautier, au volant de la Claas Jaguar 940. Même si nous avions le même modèle précédemment, il y a toujours des réglages à effectuer par le mécanicien". Dans le champ ce jour-là les becs rotatifs avalent les pieds de maïs sans difficulté. De son côté, Paulin Gendreau est aux commandes d'une des quatre remorques mobilisées pour récupérer le fourrage et le transporter jusqu'à l'exploitation. "Il ne fallait pas moins, constate-t-il. Et le silo se remplit bien".
Étalement des chantiers
L'objectif des producteurs de lait est effectivement "de bien charger en ensilage cette année" afin de constituer des stocks. À la tête d'un troupeau de 70 vaches prim'holstein sur une SAU de 140 ha, ils n'ont pas pu implanter toutes les surfaces programmées en céréales, à cause des conditions météo de l'automne. "Nous avons plus de maïs que d'habitude (43 ha au lieu de 35 ha). Mais cela a été compliqué aussi, reconnaît Paulin Gendreau. Nous avons semé en plusieurs phases entre le 30 avril et le 10 juin, entre les orages". Résultat : l'agriculteur note de grandes différences de maturité entre les parcelles, dont les indices des variétés oscillent entre 330 et 360. "Les chantiers d'ensilage vont s'étaler sur un mois", estime-t-il.
13 t de MS/ha
À défaut d'une belle récolte de céréales - le rendement en blé était de 57 q/ha cette année-, les associés du Gaec de Meat comptent sur un bon volume du fourrage qui compose la part essentielle de la ration des animaux. Avec 13 t de MS/ha pour les 15 premiers hectares récoltés, Paulin Gendreau est plutôt satisfait. Et 25 ha restent à ensiler fin septembre.