Aller au contenu principal

L'élevage, une passion qui se partage

Agée de 24 ans, Léa Pasquier prépare un projet d'installation avec son conjoint, à Sainte-Gemmes-d'Andigné (49). La jeune femme s'investit aussi pleinement chez Jeunes agriculteurs, notamment pour l'organisation de l'événement au Pré d'Angers.

Léa Pasquier va reprendre l’élevage d’ovins charollais-texel de son père, développer le cheptel et proposer de la vente directe d’agneaux.
Léa Pasquier va reprendre l’élevage d’ovins charollais-texel de son père, développer le cheptel et proposer de la vente directe d’agneaux.
© AA

Les moutons et les vaches, pour le travail, les chevaux et les chiens (de chasse, car elle a son permis !) pour les loisirs : Léa Pasquier aime être entourée d’animaux, à tel point qu’elle a décidé d’en faire son métier. Après un Bac S, un BTS productions animales et une licence pro productions animales, la jeune femme a été amenée un peu précipitamment à remplacer son père, malade, à l’été 2016. Cet épisode non prévu s’est avéré être plein d’enseignements : « ça m’a permis de me rendre compte qu’il était compliqué pour moi d’être seule à gérer une exploitation : c’était dur physiquement. J’avais envisagé cela un moment, mais ce n’est pas forcément une bonne idée de m’installer seule ».

Deux fermes voisinesAujourd’hui, Léa Pasquier cumule plusieurs emplois salariés à temps partiel (en ferme et sur les marchés). Cela lui laisse aussi du temps pour  préparer un projet d’installation avec son conjoint, agriculteur en lait et viande et cultures, avec sa mère et sa tante, sur la ferme voisine de celle du père de Léa.  L’idée du jeune couple ? Lorsque les générations précédentes vont prendre leur retraite, ils prévoient de regrouper les deux exploitations voisines. Ils souhaitent développer l’élevage ovin en faisant passer le troupeau charollais-texel de 180 à 400 brebis, réunir les troupeaux allaitants des deux familles pour parvenir à un cheptel de 35 vaches environ, cultiver des céréales, et cesser la production laitière. L’étude économique est en cours.

De la vente directe d’agneauxLéa s’occuperait plus particulièrement de l’atelier ovin, avec une volonté de « développer la vente directe à la ferme, de diversifier les débouchés en allant démarcher des bouchers ». Une voie privilégiée pour sécuriser financièrement l’exploitation, et moins dépendre des cours fluctuants de l’agneau.

Co-organisatrice d’Au Pré d’AngersImpliquée aux jeunes agriculteurs d’abord via le canton de Segré-en-Anjou Bleu, puis aujourd’hui au sein du département, Léa Pasquier apprécie les contacts que cet engagement procure. L’intérêt : « voir du monde », aller à la rencontre d’autres agriculteurs, à la rencontre des  consommateurs aussi. Depuis 2018, la future agricultrice participe activement à la préparation de Au Pré d’Angers, l’événement grand public de JA. Ainsi en mai dernier, elle en était la co-organisatrice : « c’est très positif, ça nous permet de faire comprendre aux gens tout ce qu’implique notre métier, les contraintes administratives, les engagements financiers... Les gens n’ont pas forcément conscience de tout cela ! ». S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

FDSEA et JA en tête dans le Maine-et-Loire

Le dépouillement du scrutin des élections Chambre d'agriculture qui s'est clôturé le 31 janvier 2025 avait lieu ce jeudi 6…

JA et FDSEA l'emportent dans le Maine-et-Loire

A l'issue du dépouillement des votes à la Préfecture de Maine-et-Loire le 6 février dernier, le Préfet a proclamé les…

Anthony Germond, trésorier de la Cuma Biolys ; Alexis Leroy, salarié, et Jérémy Boutin, devant le matériel de la Cuma, l'automoteur d'épandage Holmer et la tonne.
Une organisation collectivepour l'épandage de digestat
À Bellevigne en Layon (Faveraye Machelles), la Cuma Biolys gère l'épandage de digestat de deux unités de méthanisation, fédérant…
Un mois avant le concours, Roosevelt est isolé du troupeau, dans un box paillé généreusement pour le préserver des blessures et salissures.
Roosevelt monte à Paris

Roosevelt, le taureau de Thierry Hamard est sélectionné pour le concours de la race charolaise au Salon de l'agriculture à…

Yves Maho, Sophie Ammann et Bixintxo Aphaule, cidriculteurs dans le Morbihan, la Sarthe et les Pyrénées Atlantiques.
Cidriculteur, un métier encore trop méconnu
Tout comme la bière, le cidre a désormais sa place au Salon des vins de Loire, signe d'un décloisonnement entre les boissons. Une…
Elections Chambre d'agriculture 2025

Que faire si vous avez perdu ou n'avez pas reçu votre matériel de vote ?

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois