Aller au contenu principal

Interview
L’enjeu : un nouveau contrat de plan à partir de 2014

Alain Denieulle, président du GIE Élevage des Pays de la Loire.

“En 2012, l’enveloppe du GIE va légèrement diminuer par rapport à celle de 2011, mais reste conséquente”, explique Alain Denieulle. 
“En 2012, l’enveloppe du GIE va légèrement diminuer par rapport à celle de 2011, mais reste conséquente”, explique Alain Denieulle. 
© AA

Le GIE Élevage régional a tenu son assemblée générale le 6 avril à Angers devant une centaine de participants.

Quel est le rôle du GIE ?
Alain Denieulle : C’est une structure régionale qui propose et gère les aides du Contrat de Plan État-Région. Ces aides, qui vont de l’appui technique collectif à l’aide pour des investissements individuels, sont très appréciées par les éleveurs et répondent aux objectifs partagés de l’État et du Conseil régional. C’est une structure professionnelle très large, constituée des organisations professionnelles agricoles (syndicalisme, Chambres d’agriculture, coopératives et organisations de producteurs) mais aussi des industriels de la viande et du lait, des organisations techniques d’élevage (contrôle laitier, GDS, …). Ainsi tous les partenaires des filières travaillent ensemble. Le GIE fonctionne par section, chaque section travaille sur une production ; nous en avons huit, y compris une section apicole.

Quelques exemples d’aides qui sont gérées par le GIE ?
C’est le GIE, par exemple, qui gère l’appui technique individuel et collectif aux éleveurs pour les bâtiments et les produits fermiers, qui gère les aides pour améliorer les pratiques d’élevage et les conditions de travail pour de nombreuses filières, qui coordonne la Charte de Bonnes pratiques d’élevage, qui finance des programmes de recherche…
L’ensemble de ces interventions représente environ 2,3 millions d’euros (État et Région) qui bénéficient directement aux éleveurs ou permettent à leur technicien d’intervenir de façon plus pertinente.

L’État fait des économies sur de nombreuses lignes budgétaires. Êtes-vous concernés ?
Oui, comme tout le monde. En 2011, l’État  a réduit son enveloppe financière de 500 000 euros par rapport à ce qui était prévu. En 2012, l’enveloppe du GIE va légèrement diminuer par rapport à celle de 2011, mais reste conséquente. Les responsables que nous sommes devons faire chaque années des choix, des arbitrages pour ne garder que les actions les plus prioritaires. Ce qu’il faut rappeler néanmoins, aux éleveurs, comme aux techniciens, c’est qu’il ne faut déposer un dossier de demande d’aide que si on est sûr de faire l’investissement. Il y a tous les ans de l’argent perdu car on l’avait réservé pour des investissements qui ne se sont finalement pas faits. C’est dommage.
Le Contrat de Plan actuel a commencé en 2007 et doit se terminer en 2013. Le grand enjeu est de faire en sorte qu’il y ait un nouveau contrat  à partir de 2014. Il faudra sûrement se battre fort pour l’obtenir...

recueilli par Jean-Paul Goutines
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Emmanuel Gourichon et Marie Renou élèvent une centaine de chapons pour les fêtes de fin d'année.
Des volailles bio pour les fêtes

Emmanuel Gourichon et Marie Renou, de l'élevage Un grain de folie à Lys-Haut-Layon, élèvent des chapons, dindes et pintades…

Nathalie Gimonet (directrice de cabinet du préfet), Pierre-Julien Eymard (directeur départemental des territoires (DDT 49), Frédéric Rozet (chef de service départemental OFB 49) et Régis Gallais (référent réseau loup à l'OFB Pays de la Loire) ont tenu un point presse sur le loup vendredi 13 décembre.
L'OFB explique sa démarche de recherche d'indices

Accusée par certains de chercher à dissimuler la présence du loup sur le territoire départemental, les responsables de l'OFB…

Nicolas Le Labourier, de Quatuor Transactions et Gwenaëlle Durand, de Cerfrance Maine-et-Loire, ont évoqué l'accompagnement à la transmission d'entreprise effectué par les deux structures partenaires.
Après 2 années favorables,  des temps plus compliqués
Cerfrance Maine-et-Loire a dressé la semaine dernière un bilan des résultats économiques de l'année 2023, les tendances pour l'…
Levée de céréales bio à La Bohalle.
Une bonne levée, peu de maladies
Début décembre, les semis de céréales sont quasiment terminés dans le Maine-et-Loire, avec une levée plutôt bonne et, globalement…
L'équipement de la SCEA de Roumé a permis de sécher 314 tonnes de luzerne en 2024.  La partie droite du bâtiment abrite, quant à elle, des cellules de stockage des céréales de l'exploitation.
Le choix du foin séché en bottes
La SCEA le Roumé, à Yzernay, a investi dans un séchoir à bottes. L'exploitation ouvrait ses portes dans le cadre des Jeudis du…
Plein les bottes de la paperasse !

La FDSEA et les JA49 ont mené cette semaine une série d’actions sur tout le département pour dénoncer les entraves…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois