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Les ambitions du nouveau Pôle mondial du végétal

Interview de Gino Boismorin, directeur de Végépolys.

© Vegepolys

>> Qu’est-ce que le Pôle mondial du végétal ?
Gino Boismorin : Végépolys était déjà un pôle de compétitivité labellisé par l’état, depuis
12 ans. Il y a eu un nouvel appel à candidature au niveau de l’état et nous avons souhaité regarder si un certain nombre de pôles avaient des compétences proches des nôtres et si l’on pouvait développer des complémentarités. Nous nous sommes alliés à Céréales Vallée Nutravita, qui est un pôle travaillant sur l’ensemble des grandes cultures, céréales et oléoprotéagineux. Vegepolys est essentiellement centré sur les cultures à haute valeur ajoutée du végétal spécialisé. Il y avait donc une vraie complémentarité. Désormais le nouveau Pôle mondial du végétal - nom provisoire -, couvre l’ensemble des filières du végétal. On va de la génétique jusqu’aux usages, avec bien sûr des travaux sur l’innovation variétale, comme de nouvelles semences plus résistantes, plus performantes, la santé du végétal, c’est-à-dire la protection des végétaux avec tout ce qui est biocontrôle et solutions alternatives aux phytosanitaires, car c’est un enjeu majeur. Mais aussi l’accompagnement de nouvelles technologies et nouvelles pratiques pour les systèmes de production : agriculture de précision, robotique agricole, agro-équipement, intelligence artificielle...

En termes d’usages, il y a tout ce qui concerne le végétal pour l’alimentation humaine et animale (les procédés de transformation, l’accessibilité à des produits biosourcés...). Le volet prévention nutrition santé bien-être est important lui aussi, parce que c’est un secteur en fort développement autour des ingrédients fonctionnels.  On puise dans les végétaux des ingrédients qui vont nous servir à solutionner des situations ou à devenir des biomarqueurs ou repérer des maladies chroniques...

>> En quoi consiste la vocation mondiale de ce Pôle ?
L’international est déjà une réalité pour Végépolys. Nous montons des missions avec des entreprises ou des chercheurs pour aller découvrir des territoires où il y a un vrai savoir-faire à l’échelle internationale. Nous avons ciblé des territoires comme l’Asie, l’Amérique latine et l’Europe. Nous sommes présents sur des salons de référence à l’échelle mondiale. Nous avons monté une antenne en Chine et une autre en Amérique latine pour accompagner des VIE (volontaires internationaux en entreprise) portés par quelques entreprises qui se mobilisent autour de ces jeunes pour aborder un nouveau marché.

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