Aller au contenu principal

Les chauve-souris au secours du vignoble ?

Montrée du doigt ces derniers temps pour être porteuse du coronavirus, la chauve-souris est plutôt bienvenue dans les vignobles.

Des enregistreurs dont été placés dans le vignoble pour repérer les populations de chauve-souris.
Des enregistreurs dont été placés dans le vignoble pour repérer les populations de chauve-souris.
© CPIE Loire Anjou

Prédatrice du vers de la grappe, la chauve-souris, si elle est présente en quantité suffisante, pourrait  notamment éviter aux viticulteurs de recourir à la confusion sexuelle pour lutter contre l’eudémis et la cochylis. La randonnée VVR “Coteaux-du-layon 1er cru Chaume et Quarts-de-chaume grand cru”, samedi 5 septembre, sera l’occasion d’expliquer au public un travail en cours sur le sujet. En effet, les appellations Chaume et Quart de chaume et Savennières, avec l’Association technique viticole et la Chambre d’agriculture, sont en train d’élaborer une cartographie de la présence des chauve-souris dans les vignobles. L’étude, nommée Viti-Biodiv, est menée par le CPIE Loire Anjou.« Pour savoir quelles espèces de chauve-souris sont présentes, il a été placé des enregistreurs dans le vignoble », explique Alexandre Cady, président de la section de l’appellation Coteaux-du-Layon 1er cru Chaume. Les chauve-souris émettent des ultra-sons et ont besoin d’éléments de rugosité dans le paysage pour se repérer et circuler. « Les enregistreurs vont permettre de repérer les endroits où les chauve-souris circulent ou ne circulent plus. On va pouvoir reconstruire des continuités paysagères, des sortes de corridors », explique Ambroise Bécot, de la Chambre d’agriculture. Les deux vignobles étudiés présentent des caractéristiques très contrastées, avec un côté Savennières très riche en arbres, parc, bâtis, haies... et de l’autre côté de la Loire, un vignoble de Chaume avec un “océan de vignes”, offrant moins de points de repères. L’idée de ce travail collectif est donc de réintroduire des haies à des endroits adéquats dans les parcelles, pour offrir le gîte aux chauve-souris. Une première plantation a été réalisée cet hiver au Domaine Belargus à Saint-Lambert-du-Lattay et d’autres vont suivre lors des prochains hivers.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

FDSEA et JA en tête dans le Maine-et-Loire

Le dépouillement du scrutin des élections Chambre d'agriculture qui s'est clôturé le 31 janvier 2025 avait lieu ce jeudi 6…

JA et FDSEA l'emportent dans le Maine-et-Loire

A l'issue du dépouillement des votes à la Préfecture de Maine-et-Loire le 6 février dernier, le Préfet a proclamé les…

Anthony Germond, trésorier de la Cuma Biolys ; Alexis Leroy, salarié, et Jérémy Boutin, devant le matériel de la Cuma, l'automoteur d'épandage Holmer et la tonne.
Une organisation collectivepour l'épandage de digestat
À Bellevigne en Layon (Faveraye Machelles), la Cuma Biolys gère l'épandage de digestat de deux unités de méthanisation, fédérant…
Un mois avant le concours, Roosevelt est isolé du troupeau, dans un box paillé généreusement pour le préserver des blessures et salissures.
Roosevelt monte à Paris

Roosevelt, le taureau de Thierry Hamard est sélectionné pour le concours de la race charolaise au Salon de l'agriculture à…

Yves Maho, Sophie Ammann et Bixintxo Aphaule, cidriculteurs dans le Morbihan, la Sarthe et les Pyrénées Atlantiques.
Cidriculteur, un métier encore trop méconnu
Tout comme la bière, le cidre a désormais sa place au Salon des vins de Loire, signe d'un décloisonnement entre les boissons. Une…
Elections Chambre d'agriculture 2025

Que faire si vous avez perdu ou n'avez pas reçu votre matériel de vote ?

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois