Les éleveurs de parthenaises en AG
Le syndicat départemental des éleveurs de la race parthenaise a tenu son assemblée générale jeudi 16 mars à Cholet. Les participants ont visité l'exploitation de Florian Morin.
Le syndicat départemental des éleveurs de la race parthenaise a tenu son assemblée générale jeudi 16 mars à Cholet. Les participants ont visité l'exploitation de Florian Morin.
Les membres du syndicat des éleveurs de la race parthenaise ont tenu leur assemblée générale jeudi 16 mars à Cholet.« Le concours national que nous avons organisé dans le cadre du dernier Festi'Elevage s'est très bien passé, rappelle le président Benoît Cesbron. Tous les éleveurs participants nous ont félicité ». Après la partie statutaire de la matinée, les adhérents ont visité l'exploitation de Florian Morin.
Système tout herbe
Le jeune éleveur, installé en 2014, a créé un troupeau en achetant 80 vaches parthenaises. «C'est une race que j'ai découverte lors d'un stage, pendant mes études, raconte-t-il. Elle m'a beaucoup plu ». Aujourd'hui, il conduit 90 vêlages dans un système naisseur, basé sur le pâturage. « Je dispose d'une SAU de 75 ha uniquement en herbe, décrit-il. Les animaux vont au pré dès la fin mars et la ration est composée pour moitié de foin et pour moitié d'enrubannage. J'achète juste un mash pour l'engraissement des femelles que je commercialise dans la filière label rouge parthenais ». En 2022, il a vendu ainsi 49 vaches, d'un poids moyen de 550 kg. Les broutards, vendus aux environs de 7 mois d'âge, pèsent en moyenne 320 kg. La productivité de l'atelier viande de Florian Morin est de 61 133 kgvv/UMO, soit presque le double de la référence moyenne des naisseurs adhérents à Seenovia (34 326 kgvv/UMO).
Bâtiment neuf de 90 places
L'objectif de l'éleveur est d'améliorer les qualités maternelles du troupeau. Les vaches, inscrites au herd-book parthenais, sont également contrôlées tout au long de leur croissance. Pour le renouvellement de son cheptel, Florian Morin utilise la monte naturelle, du 1er avril au 15 juin, et réforme les non gestantes. « Les vêlages sont ainsi majoritairement groupés de janvier à mars, explique-t-il. Je peux les surveiller plus facilement en bâtiment ». En 2019, le jeune éleveur a en effet fait construire une stabulation neuve de 90 places. La toiture, réalisée avec des panneaux isolants, atténue l'impact de la chaleur estivale. « L'ambiance était agréable à l'intérieur l'été dernier », confirme Florian Morin. Et les équipements de contention du bâtiment facilitent la manipulation des animaux, en toute sécurité.