Syndical
Les éleveurs maintiennent la pression sur les GMS
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Opération stickage de la FDSEA et JA dans cinq magasins Leclerc pour une juste rémunération des produits.
Les éleveurs se sont donc rendues dans cinq magasins
Leclerc du département à Brissac, Chemillé, Cholet, Saint Jean de Linières et Segré.
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Leclerc du département à Brissac, Chemillé, Cholet, Saint Jean de Linières et Segré.
À l’appel de la FDSEA et des JA, les éleveurs de l’ensemble des productions animales ont décidé de repartir en action le 15 mars. Dans leur ligne de mire : Leclerc, “l’Ange noir” de la distribution, qui voudrait se faire passer pour le “ Chevalier blanc” du consommateur.
Les éleveurs se sont donc rendus dans cinq magasins Leclerc du département à Brissac, Chemillé, Cholet, Saint-Jean de Linières et Segré, avec un objectif clair : sticker tous les produits qui ne rémunèrent pas correctement les producteurs et ceux qui ne respectent pas les règles de traçabilité.
Car les revalorisations de prix sont urgentes pour l’ensemble des filières animales et la pression sur les grandes surfaces nécessaire. Car ce sont eux qui mettent la pression sur l’ensemble de la filière afin de capter les principales marges comme l’a rappelé Emmanuel Lachaize, secrétaire général de la FDSEA : “C’est un combat permanent avec la grande distribution et nous savons que ce type d’action est un des seuls moyens pour faire passer des hausses nécessaires dans toutes les productions pour faire face aux coûts de production qui s’envolent. Les négociations commerciales de ce début d’année ont été très dures et Leclerc est craint par tous en imposant des conditions drastiques à ses fournisseurs. Leclerc n’aime pas ce type d’action qui nuit à l’image qu’il souhaite donner de défenseur du pouvoir d’achat”.
Table ronde régionale début avril
L’occasion également pour les éleveurs de rappeler certains chiffres : quand un consommateur dépense 100 €, seuls 7,6 € reviennent dans la poche du producteur. En augmentant les prix payés au producteur de 10 %, à marge constante pour les autres maillons des filières, cela ne ferait qu’une augmentation insignifiante pour le consommateur.
Par ce type d’action, les producteurs angevins maintiennent la pression en attendant la table ronde régionale prévue début avril avec le préfet de Région, le directeur de la Draaf, les distributeurs, les transformateurs et les représentants des filières animales de la région.
Ce type d’opération est également un bon moyen de rencontrer les consommateurs, très à l’écoute des revendications des éleveurs et soucieux également d’échanger sur les contrôles et la traçabilité des produits, au cœur d’une actualité qui a mis en avant certaines pratiques frauduleuses.
Les éleveurs se sont donc rendus dans cinq magasins Leclerc du département à Brissac, Chemillé, Cholet, Saint-Jean de Linières et Segré, avec un objectif clair : sticker tous les produits qui ne rémunèrent pas correctement les producteurs et ceux qui ne respectent pas les règles de traçabilité.
Car les revalorisations de prix sont urgentes pour l’ensemble des filières animales et la pression sur les grandes surfaces nécessaire. Car ce sont eux qui mettent la pression sur l’ensemble de la filière afin de capter les principales marges comme l’a rappelé Emmanuel Lachaize, secrétaire général de la FDSEA : “C’est un combat permanent avec la grande distribution et nous savons que ce type d’action est un des seuls moyens pour faire passer des hausses nécessaires dans toutes les productions pour faire face aux coûts de production qui s’envolent. Les négociations commerciales de ce début d’année ont été très dures et Leclerc est craint par tous en imposant des conditions drastiques à ses fournisseurs. Leclerc n’aime pas ce type d’action qui nuit à l’image qu’il souhaite donner de défenseur du pouvoir d’achat”.
Table ronde régionale début avril
L’occasion également pour les éleveurs de rappeler certains chiffres : quand un consommateur dépense 100 €, seuls 7,6 € reviennent dans la poche du producteur. En augmentant les prix payés au producteur de 10 %, à marge constante pour les autres maillons des filières, cela ne ferait qu’une augmentation insignifiante pour le consommateur.
Par ce type d’action, les producteurs angevins maintiennent la pression en attendant la table ronde régionale prévue début avril avec le préfet de Région, le directeur de la Draaf, les distributeurs, les transformateurs et les représentants des filières animales de la région.
Ce type d’opération est également un bon moyen de rencontrer les consommateurs, très à l’écoute des revendications des éleveurs et soucieux également d’échanger sur les contrôles et la traçabilité des produits, au cœur d’une actualité qui a mis en avant certaines pratiques frauduleuses.