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Syndical
Les engagements de l’aval doivent être respectés

Le président de la FNB, Pierre Chevalier, est revenu sur les actions menées par les éleveurs, début novembre.

Pierre Chevalier, président de la FNB, entouré de Guy Hermouet et Alain Chabotit, présidents des sections FRSEA Pays de la Loire et Poitou-Charentes.
Pierre Chevalier, président de la FNB, entouré de Guy Hermouet et Alain Chabotit, présidents des sections FRSEA Pays de la Loire et Poitou-Charentes.
© AA

Pierre Chevalier, président de la Fédération nationale bovine et Guy Hermouet, vice- président sont venus à la rencontre d’une cinquantaine de responsables viande bovine des FDSEA du Grand Ouest à Angers, le 29 novembre. Il a été largement question des actions syndicales de ces dernières semaines et des résultats qu’elles ont générés. Pour Pierre Chevalier, le résultat global peut être jugé positif mais dépendra de la réalisation des engagements pris par l’aval de la filière. « Nous avons obtenu par la pression syndicale des avancées sur plusieurs sujets, alors que tout était bloqué à l’interprofession depuis deux ans. Jean Paul Bigard lui-même, président du Sniv (Syndicat des industriels de la viande) ne participait plus aux réunions de l’interprofession bovine, Interbev, depuis deux ans. Depuis notre action du 8 au 10 novembre, il a retrouvé l’adresse d’Interbev et est prêt à travailler avec les autres partenaires de la filière. C’est un préalable nécessaire pour travailler sur la transparence dans la filière et une meilleure valorisation de notre produit. »
Pierre Chevalier et Guy Hermouet reviennent ensuite sur les actions syndicales : « Nous avons fait avancer les choses car on avait bâti dès fin août une stratégie syndicale à trois étages, avec la Fnsea et Jeunes agriculteurs : d’abord les opérations de stickage dans les grandes surfaces parce que c’est la distribution qui pressure nos entreprises ; ensuite la pression sur les cotations France Agrimer et en vif, parce que c’est dans ces lieux que la référence sur le niveau de marché est définie ; et enfin le blocage des abattoirs Bigard, parce que c’est lui le leader français et qu’il oriente le prix de tous les opérateurs. »

Un plan filière pour un effet levier sur les prix

Les actions ont permis d’obtenir des engagements qui doivent avoir une influence positive sur les prix payés au producteur : valorisation de la viande bovine dans les médias (les spots viennent de commencer à être diffusés sur les antennes nationales), recherche de nouveaux débouchés, mise en avant des races à viande dans les grandes surfaces et dans la restauration hors domicile… « La situation des éleveurs reste très difficile, conclut  Pierre Chevalier, même si les prix des jeunes bovins ont bien progressé par rapport à la valeur au plus bas observée cet été.  Mais c’est en femelle que le niveau de prix reste largement insuffisant et c’est pourquoi le plan d’action vise plus particulièrement ce segment de production ». 
Pour la Fnb, il faut à présent « surveiller l’accord » : « Tous les points de l’accord national doivent être appliqués, indique avec force Guy Hermouet ; les entreprises, les distributeurs, mais aussi les pouvoirs publics doivent savoir que nous ne relâchons pas la pression. Tout le monde est à présent “sous surveillance” des producteurs ».
En conclusion de réunion, Joël Limouzin et Christiane Lambert, les responsables de la Frsea Pays de la Loire, sont revenus sur le contexte global de crise que traverse l’élevage aujourd’hui et sur les perspectives de la nouvelle Pac pour les années 2014 à 2020.

Jean-Paul Goutines - Frsea

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