Aller au contenu principal

AS49
Les exploitations évoluent, les structures juridiques aussi

Faut-il faire évoluer la structure juridique de son entreprise agricole, était le thème de l’assemblée générale.

Jean-Paul Piet, président d’AS 49.
Jean-Paul Piet, président d’AS 49.
© AA

A chaque exploitation, son histoire, ses productions, ses personnes, et son montage jurique, pourrait-on dire. Les témoignages vidéos projetés lors de l’assemblée générale, le 20 novembre à Angers, ont montré combien  “chaque situation diffère en fonction des objectifs de vie des exploitants, soulignait Jean-Paul Piet, président d’AS49. Il n’y a pas de modèle.”

Le cas d’une exploitation laitière sarthoise a été présenté, où la partie photovoltaïque a été isolée dans une SARL et une SCI a été créée pour les bâtiments. L’activité de vente directe de fromage, elle, est restée dans le Gaec. Des choix qui répondent souvent à “un souci de transmission d’entreprise et d’optimisation fiscale”, a commenté Philippe Saluden, d’AS49.

Autre exemple, celui d’un agriculteur qui a scindé son activité en deux sociétés distinctes, l’une pour les céréales et l’autre pour un atelier avicole label, dans l’objectif de “mieux maîtriser les charges sociales et fiscales”. Et un troisième cas, plus complexe et plus rare, celui d’une holding à six associés, montée par un couple de producteurs de porcs et leurs quatre enfants. Cette société commerciale détient des parts dans des sociétés civiles. Un des objectifs est “de transmettre la même somme à chaque enfant”, explique Philippe Saluden, mais aussi de pouvoir acquérir des biens immobiliers. 
La question de la transmission d’exploitations aux capitaux de plus en plus élevés et diversifiés est présente dans nombre de ces choix sociétaires.

S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Megane Colineau, Aubin Maussion et Paul Asseray ont témoigné de leur parcours à l'installation.
Conseils aux futurs installés

Au forum à l'installation de JA49, jeudi 14 novembre, au Domaine du Matin calme (Juigné-sur-Loire), trois jeunes installés ou…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois