Les JA passent au crible les dossiers environnementaux
Le groupe Environnement JA, organisé par JA 49, a eu lieu le mercredi 6 décembre. Il a permis d’aborder les principaux thèmes d’actualité liant agriculture et environnement.

La matinée du mercredi 6 décembre a été l’occasion de « faire le point sur l’avancement des dossiers, au niveau départemental, régional et national », comme l’a introduit Anthony Ménard, secrétaire général JA Maine-et-Loire. Ce partage, qui a permis de mettre en relief les grandes problématiques environnementales, a été rendu possible par la présence de Céline Imart, responsable du dossier Environnement à JA National. Les échanges ont largement tourné autour du chantier n°2 des EGA, sur le thème de la transition écologique. 12 propositions en ont été issues, « très démagogiques. Le but était de sortir de la guerre des tranchées entre les intervenants pour dégager des solutions qui font consensus. Mais on ne sait pas véritablement ce qu’il y a derrière », résume Céline Imart. Le chantier se clôt le 21 décembre, et le début de la partie réglementaire débutera en janvier, pour s’achever au 31 mars 2018. Seule certitude, « la séparation entre le conseil et l’achat, ainsi que la sortie progressive des pesticides y figureront. à ce propos, nous n’avons d’ailleurs pas réussi à faire remplacer le terme “pesticides” par “produits phytosanitaires” pour réduire des amalgames ». Anthony Ménard résume les échanges : « on a l’impression que tout est focalisé sur l’utilisation de produits chimiques, alors que le débat est plus vaste. C’est de l’écologie idéologique ». Selon les participants, l’agroécologie a besoin d’une identification propre, « comme le label AB à son époque. Il faut qu’elle soit identifiée par le consommateur, comme une 3ème voie, entre le bio et le conventionnel ».Les échanges ont continué sur les autres grands sujets d’actualité : directive nitrates, Ecophyto, stockage de l’eau. « En Pays-de-la-Loire, la directive nitrate 6 est en renégociation pour septembre 2018 », explique Charles Guerlais, responsable Environnement JA Pays-de-la-Loire.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 8 décembre 2017.