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Emploi
Les SR, essentiels pour l’attractivité du métier d’agriculteur

240 participants ont assisté au 4e congrès de SR France, la semaine dernière à La Pommeraye. Trois jours d’échanges.

“Vous avez un rôle important pour le renouvellement des générations”, a dit aux congressistes Jean-Michel Schaeffer, président de Jeunes agriculteurs (à la tribune).
“Vous avez un rôle important pour le renouvellement des générations”, a dit aux congressistes Jean-Michel Schaeffer, président de Jeunes agriculteurs (à la tribune).
© AA

Reconnu d’utilité générale, le Service de remplacement a contribué depuis 40 ans à améliorer les conditions de vie des agriculteurs  et des agricultrices, a rappelé le président de SRFrance, Nicolas Fischer, au congrès de La Pommeraye, du 22 au 24 mai. Les SR sont aujourd’hui plus que jamais essentiels à l’agriculture et contribuent à l’attractivité du métier d’agriculteur, comme l’a souligné Jean-Michel Schaeffer, président national de JA. “Vous avez un rôle majeur”, a-t-il dit aux congressistes, insistant sur la dimension collective de la profession agricole, au-delà des performances individuelles de chef d’exploitation. Les SR donnent la possibilité de dégager du temps pour la famille, la vie sociale, les engagements associatifs, la formation…

Vivabilité
Ils contribuent par là même à la vivabilité des exploitations, thème de travail et de réflexion pour Jeunes agriculteurs et SR France. Vivier d’emplois, avec 12 000 salariés en France dont 2 400 en CDI, les SR sont aussi une école de formation pour les futurs agriculteurs. Nicolas Fischer en est l’illustration : ce jeune agriculteur, hors-cadre familial, a été agent de remplacement avant de s’installer sur l’exploitation où il était intervenu pour maladie etaccident. Il produit 720 000 litres de lait avec un associé dans le Loiret.
Pour continuer à conjuguer proximité, solidarité et professionnalisme, les SR se trouvent face à de nouveaux enjeux : “Il faut prendre en compte le développement des énergies renouvelables, du tourisme rural, de la vente directe, de la spécialisation des exploitations, des projets atypiques…”, cite Nicolas Fischer.

Crédit d’impôt
Autre défi pour les SR, celui du financement. Le crédit d’impôt vacances instauré en 2006, est remis en cause en tant que “niche fiscale”. Selon SR France, “la mesure a prouvé son efficacité puisqu’elle a permis de doubler le nombre de personnes partant en vacances”.  “Cette mesure est créatrice de richesse en milieu rural et nous demandons au ministre et au futur Parlement de la reconduire”, a affirmé Nicolas Fischer. Le motif “congés” représente 28 % de l’activité des SR.

Assurer le capital humain
Au terme d’un congrès de trois jours, les représentants des membres fondateurs des SR se sont succédé à la tribune : JA, FNSEA, APCA, Groupama, MSA. Tous ces partenaires ont salué le rôle des SR dans la sécurisation des exploitations et dans l’attractivité du métier. 
Reste des chantiers importants, tel celui de la protection maladie des exploitants agricoles et la question des indemnités journalières, alors que plus d’un tiers des causes du recours au remplacement sont liées à la maladie ou l’accident. “La liberté d’entreprendre n’est pas antinomique avec la couverture sociale. Or, beaucoup de jeunes installés font encore souvent l’impasse sur l’assurance santé”, a ainsi fait remarquer Nicolas Fischer.

S.H.

Charte qualité

À l’occasion du congrès, la charte qualité a été signée entre SR France et SR Maine-et-Loire.
Son but : l’amélioration qualitative de la prestation proposée aux agriculteurs en vue de changer positivement l’image du remplacement. Elle est un outil interne de progression et un outil externe de communication. Le SR Maine-et-Loire est le dixième département à obtenir le label qualité.

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