CAPRINS
Manifestation caprine le 13 décembre à Surgères
CAPRINS
L’Union caprine invite les éleveurs à se joindre à la manifestation nationale.
Une manifestation regroupant tous les syndicats caprins, à l’appel de la Fnec (Fédération nationale des éleveurs de chèvres) aura lieu le 13 décembre à 11 heures, au siège de l’Association centrale des laiteries coopératives à Surgères. Les éleveurs du Maine-et-Loire seront associés à leur collègues chevriers afin d’éviter la baisse du prix du lait.
La crise du lait de chèvre ca-ractérisée par des surstocks importants et une guerre commerciale livrée entre les principales entreprises dure depuis deux ans. Les producteurs de lait de chèvre sont très inquiets des menaces qui pèsent aujourd’hui sur le prix du lait. Avec la pression des surstocks qui existe dans toutes les entreprises, une baisse du prix du lait de chèvre dans une entreprise aura un effet domino immédiat sur toutes les autres entreprises.
Il est impératif d’éviter toute baisse du prix du lait payé au producteur. Sinon, c’est toute la filière caprine qui sera entraînée dans une nouvelle spirale de dévalorisation entraînant la disparition de plus de 25 % des producteurs.
En effet, les éleveurs de chèvres ne sont plus en mesure de supporter les conséquences de la baisse de valorisation des produits :
- Les éleveurs ont été mis en difficulté par les précédentes baisses du prix du lait (autour de 50 € depuis le début de la crise) qui n’ont pas eu d’effet sur le marché.
- La nouvelle grille de paiement du lait à la qualité prévoit des pénalités renforcées allant jusqu’à 90 €/1 000 l pour certains éleveurs.
- En 2011, la sécheresse a touché de plein fouet les éleveurs caprins et les coûts de production sont repartis à la hausse : + 100 à 140 €/1 000 l, laissant présager de revenus 2011 en forte baisse par rapport à 2010 (30 à 60 % de baisse de revenu selon le système d’élevage).
Les éleveurs de chèvres veulent le maintien du prix du lait dans un contexte déjà très défavorable de hausse des coûts de production et la préservation de la valorisation de leurs produits en évitant tout bradage et toute guerre commerciale.
Francois Poirier président UC-49
La crise du lait de chèvre ca-ractérisée par des surstocks importants et une guerre commerciale livrée entre les principales entreprises dure depuis deux ans. Les producteurs de lait de chèvre sont très inquiets des menaces qui pèsent aujourd’hui sur le prix du lait. Avec la pression des surstocks qui existe dans toutes les entreprises, une baisse du prix du lait de chèvre dans une entreprise aura un effet domino immédiat sur toutes les autres entreprises.
Il est impératif d’éviter toute baisse du prix du lait payé au producteur. Sinon, c’est toute la filière caprine qui sera entraînée dans une nouvelle spirale de dévalorisation entraînant la disparition de plus de 25 % des producteurs.
En effet, les éleveurs de chèvres ne sont plus en mesure de supporter les conséquences de la baisse de valorisation des produits :
- Les éleveurs ont été mis en difficulté par les précédentes baisses du prix du lait (autour de 50 € depuis le début de la crise) qui n’ont pas eu d’effet sur le marché.
- La nouvelle grille de paiement du lait à la qualité prévoit des pénalités renforcées allant jusqu’à 90 €/1 000 l pour certains éleveurs.
- En 2011, la sécheresse a touché de plein fouet les éleveurs caprins et les coûts de production sont repartis à la hausse : + 100 à 140 €/1 000 l, laissant présager de revenus 2011 en forte baisse par rapport à 2010 (30 à 60 % de baisse de revenu selon le système d’élevage).
Les éleveurs de chèvres veulent le maintien du prix du lait dans un contexte déjà très défavorable de hausse des coûts de production et la préservation de la valorisation de leurs produits en évitant tout bradage et toute guerre commerciale.