Aller au contenu principal

Mention très bien pour l'apprentissage

Lors de son déplacement en Anjou jeudi 5 septembre, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a fait halte à la MFR La Rousselière à Montreuil-Bellay, pour saluer les bons résultats de l’apprentissage en région.

La ministre du Travail Muriel Pénicaud discute avec les  apprentis mécaniciens lors de sa visite à la MFR La Rousselière, à Montreuil-Bellay, jeudi 5 septembre.
La ministre du Travail Muriel Pénicaud discute avec les apprentis mécaniciens lors de sa visite à la MFR La Rousselière, à Montreuil-Bellay, jeudi 5 septembre.
© AA

Une progression de 24 % sur les 3 dernières années, et 32 000 contrats déjà signés pour l’exercice 2019 - 2020. Les Pays-de-la-Loire sont en pôle position des régions françaises en matière d’apprentissage. Les jeunes sont chaque année plus nombreux à opter pour ce mode d’enseignement, qui alterne périodes de stage en entreprise et cours dispensés en centre de formation.  à l’échelon national, à fin juin 2019 458 000 élèves s’initiaient à leur futur métier via ce dispositif.
Jeudi 5 septembre, la ministre du Travail s’est rendue en Maine-et-Loire à l’occasion de la rentrée de l’apprentissage. La date marque aussi le 1er anniversaire de la promulgation de la loi “pour la liberté de choisir son avenir professionnel”, portée par Muriel Pénicaud, qui consacre un volet substantiel à l’apprentissage en transférant une partie des prérogatives des régions vers les branches professionnelles.
Avant d’aller inaugurer le nouvel atelier Louis Vuitton de Beaulieu-sur-Layon, qui accueillera à terme des apprentis maroquiniers, la ministre s’est arrêtée à la MFR La
Rousselière, à Montreuil-Bellay. Elle y a rejoint, notamment, le préfet de Maine-et-Loire René Bidal, la présidente du Conseil régional Christelle Morançais, le président de l’agglo de Saumur Jean-Michel Marchand, et le maire de Montreuil-Bellay Marc Bonnin.
Muriel Pénicaud a pris le temps d’échanger avec des maîtres d’apprentissage et des apprenants. « Je suis ici depuis le collège ; c’est le stage de 3ème qui m’a décidé à choisir cette voie », déclare un élève de Bac pro Maintenance des véhicules automobiles. La MFR La Rousselière  forme aussi aux métiers du machinisme agricole : « nous recrutons essentiellement en zone rurale, sur plusieurs départements, dans un rayon qui va aujourd’hui au-delà des 30 km », a rappelé Anatole Micheaud, directeur de l’établissement.

Depuis 2017, la MFR propose un Certificat de spécialisation “Tracteurs et machines agricoles : utilisation et maintenance” (CSTMA) en apprentissage. La formation est accessible à partir d’un niveau Bepa ou Bac pro. Son effectif compte cette année près d’une vingtaine d’apprentis.
« Nous avons refusé des candidats faute de pouvoir les loger à l’internat », confie le directeur à Muriel Pénicaud. « Il va falloir qu’on agrandisse », mais avec la nouvelle législation, dont tous les décrets et arrêtés d’application ne sont pas encore parus, difficile de savoir « qui finance ». « La compétence d’investissement dans les CFA appartient toujours aux régions », assure la ministre du Travail. « Mais aura-t-on assez d’argent, rebondit Christelle Morançais, sachant que nous avons déjà dépensé 30 millions d’euros pour l’apprentissage en 2019 ? »
Inquiétude assez bien illustrée par le CS “Tracteurs et machines agricoles” de la
Rousselière. « Sur 18 contrats d’apprentissage, 12 sont payés par la Région, à hauteur de
4 300 euros  par élève », développe Anatole Micheaud. La collectivité prend également en charge les voyages d’étude sur les salons et à l’étranger, ainsi que la construction et l’équipement des ateliers dans les centres de formation. Les 6 derniers contrats du CSTMA, « hors quota », n’auraient pas pu être signés sans l’apport des “opérateurs de compétences”, émanations des branches professionnelles  liées au machinisme agricole (constructeurs, vendeurs, réparateurs, etc.). Ces nouveaux  intervenants sont certes plus généreux en apparence - environ 5 600 euros  par apprenti. A ceci près que « l’on ne sait pas si cette somme inclut le même niveau de prestations globales que celui de la Région », signale le directeur de la MFR  montreuillaise...

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Megane Colineau, Aubin Maussion et Paul Asseray ont témoigné de leur parcours à l'installation.
Conseils aux futurs installés

Au forum à l'installation de JA49, jeudi 14 novembre, au Domaine du Matin calme (Juigné-sur-Loire), trois jeunes installés ou…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois