Aller au contenu principal

Métha Mauges : le ­projet prend forme

La SAS Métha Mauges regroupe 49 exploitations et prévoit la construction de deux unités de méthanisation à Beaupréau-en-Mauges et ­Montrevault-sur-èvre.

Les 49 exploitants lors de la création de la SAS le 15 décembre dernier.
Les 49 exploitants lors de la création de la SAS le 15 décembre dernier.
© Métha Mauges

Constituée en société le 15 décembre dernier, la SAS ­Métha Mauges a pour but la création de deux unités de méthanisation dans les Mauges afin de pouvoir injecter du biogaz dans le réseau début 2019. Le projet, qui regroupe 49 exploitations sur les nouvelles communes de Montevrault-sur-èvre et ­Beaupréau-en-Mauges, traitera 100 000 tonnes de lisier et fumier par an. Un chiffre honorable qui devrait permettre la production de biogaz pour 1 900 foyers, soit 3 fois la consommation actuelle de Beaupréau-en-Mauges. « Ce projet découle d’une réflexion plus large qui a été menée dans les Mauges en 2013, explique Antony Bourget, président de la SAS. Grâce à la méthanisation, nous devrions pouvoir réduire nos émissions de CO2 de 10 400 tonnes par an. Un chiffre important pour nous. Il ne faut pas oublier que les agriculteurs vivent avec la nature. » L’écologie, un thème primordial pour les agriculteurs de la SAS qui ont opté pour plusieurs installations qui vont dans ce sens, comme l’installation de biofiltres : une série de plantes en bassins permettra le filtrage de l’air au sein des bâtiments. Cependant, l’écologie n’est pas la seule motivation des participants qui pourront profiter de la mise en fonction des deux unités de méthanisations pour accéder à un complément de revenu “non-négligeable”, le tout  grâce à la vente du biogaz via les réseaux de distribution. « Nous avons préféré miser sur la distribution directe via le réseau pour des raisons économiques, explique ­Denis ­Chauviré, l’un des deux directeur de la SAS. La distribution directe de gaz nous permet de gagner 10 à 15 % sur la production par rapport à une transformation en électricité. Nous pouvions aussi opter pour un système de gaz transporté par camion plutôt qu’une distribution directe mais bien que plus pratique, le système est plus coûteux nous avons donc fait le choix de la distribution directe de biogaz. »

 

 

Plus d'informations dans l'Anjou agricole du 13 janvier 2017.

L’hygiénisation du digestat
Fait méconnu de bon nombre de personnes et pourtant essentiel dans la gestion des méthaniseurs, le processus de méthanisation hygiènise le digestat, sécurisant ainsi les épandages. En effet, après 50 jours passés au sein du méthaniseur à une température comprise entre 37 et 40°C, le développement des bactéries non pathogènes, contenues notamment dans la panse des vaches, freine le développement des bactéries pathogènes, réduisant ainsi considérablement le risque de maladies.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A l'EARL le Pont Montreuil, à Châtelais : Thomas Jolly, conseiller territoire à la Chambre d'agriculture, Alexandre Mosset, chargé de mission agriculture et environnement à Anjou Bleu Commmunauté, Marc, conseiller agricole en recherche d'une exploitation et l'agriculteur Jean-Claude Fournier. "Je suis prêt à faire un parrainage si le jeune le souhaite", a souligné le futur cédant.
Un premier agribus en Segréen pour visiter des fermes à reprendre

Vendredi 21 mars, la Chambre d'agriculture et Anjou Bleu Communauté ont organisé le premier agribus en Maine-et-Loire. Un…

Qui sont les nouveaux agriculteurs ?

Alors que le renouvellement des générations est un enjeu majeur, l'Esa a mené l'enquête Agrinovo, sur les nouveaux…

En matière de phytosanitaires, le SRAL attire l'attention des agriculteurs sur l'absence d'équipements de protection individuels, des pulvérisateurs non contrôlés et sur les conditions d'emploi des produits.
Un bilan des contrôles qui va dans le bon sens

Vendredi 21 mars, le Préfet a réuni la profession agricole et tous les services de l'Etat pour faire un bilan des contrôles…

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Anne Mahé, directrice de la fédération Groupama49, Jacques Blondet et Dylan Mortier, préventeur des risques naturels à la caisse régionale de Groupama.
Anticiper le risque inondation
Afin de mieux maîtriser les coûts de sinistres et d'anticiper les risques, Groupama initie des actions de prévention sur le…
Alors que les semis de printemps démarrent, les canons effaroucheurs à gaz doivent être implantés au minimum à 150 mètres des habitations riveraines.
Les effaroucheurs sonores autorisés jusqu'au 30 juin
L'utilisation des canons à gaz pour protéger les semis de printemps est régie par un nouvel arrêté préfectoral de 2024, avec des…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois