Aller au contenu principal

Monde équestre : la chute sera dure

Les acteurs du monde équestre figurent parmi ceux qui souffrent le plus de la crise du Covid-19. Ils doivent assurer les charges des structures, même s’ils n’ont plus de rentrées d’argent.

Dans les centres équestres, les carrières et les manèges ne sont que rarement foulés. Sans rentrée d’argent, mais avec des charges constantes, c’est l’ensemble du monde équestre qui est en difficulté durant cette crise.
Dans les centres équestres, les carrières et les manèges ne sont que rarement foulés. Sans rentrée d’argent, mais avec des charges constantes, c’est l’ensemble du monde équestre qui est en difficulté durant cette crise.
© AA

Dans les centres équestres, les hénissements des chevaux ne se confondent plus aux rires des cavaliers. Depuis le début du confinement, c’est tout un monde qui est à l’arrêt. Les cours, les stages sont annulés. Toutes les compétitions également. Un chamboulement pour toutes les structures, du petit centre équestre familial aux écuries de compétition.

Une crise subie de plein fouetAux écuries de Cé, aux Ponts-de-Cé, Emmanuelle Rabillon est à la tête d’un centre équestre et d’un élevage. Près de 270 cavaliers viennent monter les chevaux du centre, au nombre de 115. Mais en ce moment, la situation devient insoutenable. Ainsi, même sans rentrées d’argent, le centre continue de payer d’importantes charges. Emmanuelle Rabillon a reçu, pour le mois de mars, une aide de 1 500 €. Insuffisant pour payer l’ensemble des factures, mais une bouffée d’air frais en ces temps difficiles. La cavalière a demandé à bénéficier du prêt garanti par l’état auprès de sa banque. « La banque a refusé, prétextant une trésorerie pas assez solide ». Ce qui, dans le monde équestre, est souvent le cas.

Un drôle de début à La JumellièreDu côté de la Jumellière, la période est très particulière. Manuella et Thierry Ouvrard ont repris le centre équestre du village, début avril, qui se situait précédemment au niveau du château.  Tout avait été préparé pour démarrer les cours sur le nouveau site lundi 27 avril. Confinement oblige, l’ouverture est reportée. Si la situation se prolonge, les caisses du nouveau centre équestre auront bien du mal à se remplir. Il faut continuer à nourrir les 25 chevaux, et à s’en occuper. Une situation difficile pour le centre, qui ne peut pas compter que sur le versement des pensions. « Cela représente un peu plus de 10 % du chiffre d’affaires, mais ce n’est pas suffisant. C’est un pilier sur lequel on souhaite d’avantage s’appuyer dans le futur », confie Marie Ouvrard, fille de Manuella et Thierry Ouvrard. Des débuts peu évidents pour les nouveaux propriétaires, mais qui restent confiants.

L’entraînement des chevaux continueLes chevaux de courses, de leur côté, continuent les entraînements. à Pouancé, au Centre d’entraînement régional de galop de l’Ouest, les 34 entraîneurs viennent tous les jours pour garder leurs champions en forme. « L’activité continue normalement. Nous sommes moins à travailler, mais nous continuons à nous occuper des 45 ha de pistes », détaille Geoffrey Gaucher, responsable des pistes. Celles-ci sont ouvertes de 5 h 30 à 13 h 30, tous les jours. Et deux tracteurs tournent en permanence afin de passer la herse rotative sur les pistes. Chaque année, ce sont près de 600 chevaux qui foulent les pistes du centre d’entraînement.

 

Article complet dans l'Anjou Agricole du 24 avril

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

FDSEA et JA en tête dans le Maine-et-Loire

Le dépouillement du scrutin des élections Chambre d'agriculture qui s'est clôturé le 31 janvier 2025 avait lieu ce jeudi 6…

JA et FDSEA l'emportent dans le Maine-et-Loire

A l'issue du dépouillement des votes à la Préfecture de Maine-et-Loire le 6 février dernier, le Préfet a proclamé les…

Anthony Germond, trésorier de la Cuma Biolys ; Alexis Leroy, salarié, et Jérémy Boutin, devant le matériel de la Cuma, l'automoteur d'épandage Holmer et la tonne.
Une organisation collectivepour l'épandage de digestat
À Bellevigne en Layon (Faveraye Machelles), la Cuma Biolys gère l'épandage de digestat de deux unités de méthanisation, fédérant…
Un mois avant le concours, Roosevelt est isolé du troupeau, dans un box paillé généreusement pour le préserver des blessures et salissures.
Roosevelt monte à Paris

Roosevelt, le taureau de Thierry Hamard est sélectionné pour le concours de la race charolaise au Salon de l'agriculture à…

Yves Maho, Sophie Ammann et Bixintxo Aphaule, cidriculteurs dans le Morbihan, la Sarthe et les Pyrénées Atlantiques.
Cidriculteur, un métier encore trop méconnu
Tout comme la bière, le cidre a désormais sa place au Salon des vins de Loire, signe d'un décloisonnement entre les boissons. Une…
Elections Chambre d'agriculture 2025

Que faire si vous avez perdu ou n'avez pas reçu votre matériel de vote ?

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois