Cultures
Multiplicateurs de semences : un différentiel de prix à retrouver
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La Fnams Pays de la Loire Bretagne a tenu son AG au domaine de l’Anjouère, à La Pouëze, mardi.
Le niveau des prix pas toujours incitatif, inquiète les multiplicateurs réunis mardi 29 janvier à la station du Gévès à la Pouëze.
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“Avec des céréales consommation au même prix, il n’y a plus d’encouragement pour cultiver des semences fourragères, cultures qui demandent plus de suivi et plus de technique”, a souligné Laurent Chiron, producteur de semences de dactyle dans le Choletais, à l’assemblée générale de la Fnams. “Un certain nombre de producteurs qui ont de petites surfaces de graminées, dactyle, luzerne ou ray grass préfèrent abandonner pour faire de la céréale. Les jeunes sont peu motivés”. D’où l’intérêt pour les producteurs de rencontrer régulièrement les établissements pour renégocier les contrats. Il est en prévu une prochainement pour le prix de la luzerne. Une problématique rencontrée dans l’ensemble des productions semencières, et particulièrement en fourragères. Cette année, des problèmes de surstocks sont à craindre, a expliqué Laurent Chiron : “les ventes de semences de dactyle s’annoncent médiocres parce que les agriculteurs prévoient très peu de ré-ensemensements”.
En semences de céréales à paille, la récolte 2012 a été “bonne en quantité et en qualité”, avec “des prix rémunérateurs”, a expliqué Armelle Robert, agricultrice à Armaillé, responsable de cette section et présidente de la Fnams Pays de la Loire-Bretagne. Mais elle constate un désintérêt pour de nouveaux contrats, malgré de “bonnes campagnes”. En potagères, le Maine-et-Loire maintient ses surfaces avec 2 650 hectares cultivés dont 80 hectares de tunnels. “Sur certaines zones, une forte concurrence est observée avec le maïs semence, sur des contrats pas assez rémunérés, notamment en pois”, observe toutefois Thierry Jameron, producteur dans la Vallée. Enfin, en chanvre, la coopérative de Beaufort-en-Vallée est à la recherche de nouveaux producteurs pour accroître ses surfaces de 50 % (voir AA du 25/01/2013).
En semences de céréales à paille, la récolte 2012 a été “bonne en quantité et en qualité”, avec “des prix rémunérateurs”, a expliqué Armelle Robert, agricultrice à Armaillé, responsable de cette section et présidente de la Fnams Pays de la Loire-Bretagne. Mais elle constate un désintérêt pour de nouveaux contrats, malgré de “bonnes campagnes”. En potagères, le Maine-et-Loire maintient ses surfaces avec 2 650 hectares cultivés dont 80 hectares de tunnels. “Sur certaines zones, une forte concurrence est observée avec le maïs semence, sur des contrats pas assez rémunérés, notamment en pois”, observe toutefois Thierry Jameron, producteur dans la Vallée. Enfin, en chanvre, la coopérative de Beaufort-en-Vallée est à la recherche de nouveaux producteurs pour accroître ses surfaces de 50 % (voir AA du 25/01/2013).