Veaux de boucherie
Naissance de Veau-Loire, en interprofession régionale
La filière régionale entre dans une démarche interprofessionnelle, au sein de Bovi-Loire.
Nous voulons œuvrer pour une meilleure gestion des intérêts économiques, industriels, commerciaux et agricoles de la filière veau, en développant des relations de confiance entre tous les partenaires », explique Jean-Paul Mériau. Président de la Cevap et représentant de l’Urca - section veau (Union régionale des groupements d’élevage) à la section interprofessionnelle, il a été élu président de “Veau-Loire” mardi 9 mars dernier.
Après quatre rendez-vous chez différents partenaires, la filière veau régionale a confirmé sa création en section au sein de l’interprofession régionale Bovi-Loire. La section veau “Veau-Loire”, constituée la semaine dernière, s’inscrit dans le cadre des orientations générales définies par Interbev au niveau national.
L’amont et l’aval
Elle a pour objet l’étude des conditions de production et de commercialisation, le suivi de l’information sur les prix et les marchés, la mise en place de toutes les recherches permettant d’améliorer la productivité, la compétitivité et la qualité des produits aux différents stades de la production, de la transfor-mation, et de la commerciali-sation du produit et la promotion collective du veau dans la région.
La section réunit tous les intervenants de l’amont et de l’aval de la filière, à savoir les délégués des sections veau des FDSEA, FRSEA, JA régional, Chambre régionale d’agriculture, des marchés de bétail en vif, de l’Urca, du syndicat de la vitellerie française pour l’amont. Pour l’aval, les représentants de l’abattage, les négociants en bestiaux, Coop de France, la boucherie artisanale et la grande distribution participent à la section.
Deux actions déjà engagées
Rapidement, la section a interrogé les EDE (Établissement départemental de l’élevage) de la région sur l’harmonisation de la tarification de l’identification des veaux de boucherie, et notamment des rééditions de passeports des veaux étrangers. La particularité de la production avec, en moyenne, deux bandes par an donc deux entrées et deux sorties de tous les animaux de l’atelier, engendre en effet des coûts très élevés selon les départements.
Une étude est également lancée avec l’Ésa (École supérieure d’agriculture d’Angers), pour mieux cerner les composantes de la filière régionale. Elle doit permettre de mesurer les évolutions de la production du veau de boucherie face aux mutations induites par la réforme de la Pac et notamment par le découplage de la prime à l’abattage depuis le 1er janvier 2010. Il est en effet primordial pour l’ensemble des acteurs de la filière de mieux appréhender les freins et les atouts de la production de veau de boucherie, production indispensable à l’équilibre des filières bovines et laitières.
A. Combes