Filières végétales
On ne peut pas travailler avec des promesses et de la com'
Les responsables nationaux des filières végétales spécialisées fruits, légumes et horticulture s'étaient donné rendez-vous au Sival à Angers où ils ont exprimé leur besoin de visibilité dans le temps long.
« On est dans un pays où on pense pouvoir produire par la magie des astres, et en même temps on nous demande de produire pas cher. » En une phrase, la présidente de la fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF), Françoise Roch, a résumé le problème. Celui des injonctions politiques contradictoires permanentes. Le résultat est celui que l'on connait, et il n'est guère reluisant : « on a perdu 40 % de nos vergers en 25 ans. » La France importe aujourd'hui 60% de ses fruits et 40% de ses légumes. « Planter un hectare de pommiers, c'est 70 000 €. Alors les leçons qui viennent d'en haut, c'est plus possible ! » poursuit-elle.