Aller au contenu principal

Néonicotinoïdes: l'Anses recommande de réduire « au maximum » l'usage du thiaclopride

© Patrick Cronenberger

Dans un rapport sur les effets des néonicotinoïdes sur la santé humaine paru le 5 mars, l'Anses recommande de réduire « au maximum (les) usages » du thiaclopride dès 2018, un néonicotinoïde de plus en plus utilisé. La loi sur la biodiversité de 2016 prévoit l'interdiction des néonicotinoïdes en France à partir du 1er septembre 2018, avec des dérogations possibles au cas par cas jusqu'au 1er juillet 2020. Dans ce rapport, l'Anses indique que « concernant l'impact des néonicotinoïdes sur la santé humaine, l'expertise réalisée (...) ne met pas en évidence d'effet nocif, pour des usages respectant les conditions d'emploi fixées par les autorisations de mise sur le marché ». Dans le cas précis du thiaclopride, « compte tenu de ses caractéristiques de danger, de l'accroissement important de son utilisation constatée au cours de la période 2010-2015, et des incertitudes liées aux expositions cumulées avec d'autres produits phytopharmaceutiques ou biocides présentant des caractéristiques de danger similaires, l'Anses recommande de réduire au maximum les usages pour les produits à base de cette substance dès 2018 ».

L'Anses évalue les alternatives à certains usages

L’Anses a évalué dans un second rapport d’étape, certaines alternatives aux néonicotinoïdes. Dans ce rapport d'étape, publié avant le rapport final attendu au second trimestre 2018, « les alternatives aux usages (des néonicotinoïdes) sur vigne, betterave industrielle et fourragère, céréales à paille, maïs et laitue ont été identifiées et des indicateurs de risques leur ont été appliqués », selon le communiqué.

Ces éléments seront intégrés dans un rapport final qui concernera l’ensemble des usages phytopharmaceutiques des néonicotinoïdes. La démarche de l’Anses a « permis d’identifier et d’évaluer des méthodes de lutte (chimiques ou agronomiques) susceptibles de représenter une alternative à l’utilisation des néonicotinoïdes dès 2018, précise le communiqué. L’analyse présente également des indicateurs de risque qui permettent une comparaison des substances entre elles, qu’il s’agisse des risques pour l’Homme, pour l’environnement, ainsi que pour les organismes du sol, les organismes aquatiques, les oiseaux, les mammifères ou les pollinisateurs. »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Megane Colineau, Aubin Maussion et Paul Asseray ont témoigné de leur parcours à l'installation.
Conseils aux futurs installés

Au forum à l'installation de JA49, jeudi 14 novembre, au Domaine du Matin calme (Juigné-sur-Loire), trois jeunes installés ou…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois