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Observer ses animaux pour veiller à leur bien-être

Une formation “signes de vaches” organisée par le GDS 49 était animée par le vétérinaire Thierry Hetreau, le 24 janvier à Saint-Laurent-de-la-Plaine.

« Prendre le temps de se poser quelques minutes chaque jour pour regarder ses bêtes, ce n’est jamais du temps perdu », souligne Thierry Hetreau.
« Prendre le temps de se poser quelques minutes chaque jour pour regarder ses bêtes, ce n’est jamais du temps perdu », souligne Thierry Hetreau.
© AA

Observez-vous suffisamment vos animaux ? La formation donnée par le vétérinaire Thierry Hetreau a donné d’utiles clés aux éleveurs. Il est intervenu le 24 janvier au Gaec de la Rogerie, à Saint-Laurent-de-la-Plaine, et le 26 à Chanteloup-les-Bois. Une dizaine d’éleveurs ont participé à la première journée, et une quizaine à la seconde.
Le formateur du centre d’élevage de Poisy (Haute-Savoie) s’est appuyé sur des images prises tout au long de sa carrière et sur des images captées le jour même sur l’exploitation support. Alimentation, comportement, état des poils… comment repérer si tout va bien, comment détecter des signes d’inconfort, voire de maladie et comment y remédier ?


Faciliter l’accès à l’alimentation
Il est intéressant d’observer une vache à l’auge. « On voit parfois des vaches qui trient, qui font les difficiles, qui font littéralement “non” de la tête », explique le vétérinaire. D’autres vaches qui se servent du foin mis au ratelier en libre service, non pour se nourrir, mais pour se gratter : « il faut se demander dans ce cas si l’éleveur n’a pas besoin de renouveler sa brosse... ». Il faut aussi s’assurer que les blocs de sel sont bien accessibles aux animaux. « Si vous voyez des animaux lécher les surfaces galvanisées, c’est assurément qu’ils manquent de sel », poursuit-il.
Il faut veiller à l’accès des animaux à l’alimentation : une barre de stabulation trop basse peut gêner l’animal. Pour manger des concentrés et des granulés, la vache n’a pas besoin de relever la tête. En revanche pour ingérer le foin, elle doit redresser la tête. « Une barre trop basse l’empêche de le faire et elle risque d’abandonner ».

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 3 février 2017

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