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Pari gagnant pour les courses de Jallais

Une fréquentation en hausse, de grands entraîneurs fidèles, une piste de qualité... à l’hippodrome de la Rochardière, le travail des bénévoles de la société des courses de Jallais porte ses fruits.

A Jallais, l’hippodrome de la Rochardière est mixte : il accueille des courses en galop et en trot. Lors des réunions, en galop, il peut y avoir 2 types de courses d’obstacle : la course de haies (cf photo) ou le steeple-chase.
A Jallais, l’hippodrome de la Rochardière est mixte : il accueille des courses en galop et en trot. Lors des réunions, en galop, il peut y avoir 2 types de courses d’obstacle : la course de haies (cf photo) ou le steeple-chase.
© AA

« La fréquentation de l’hippodrome de Jallais est en augmentation constante », explique Gérard Olivier, le secrétaire de la société des courses hippiques de Jallais. La société organise 4 réunions à la Rochardière : les 2 premières ont eu lieu le week-end dernier et les prochaines se dérouleront les samedi 22 et dimanche 23 juin.

L’hippodrome de 3e catégorie est mixte. « Nous pouvons accueillir des courses en galop et en trot », poursuit le secrétaire de la société. Cette polyvalence permet d’attirer un large public. La preuve en est. « Malgré la mauvaise météo du samedi, près de 2 200 personnes se sont déplacées sur les 2 jours. Et nous comptons plus de 63 000 euros de jeux sur le week-end », se félicite Gérard Olivier.

« Pour un hippodrome de 3e catégorie, les allocations allouées par la SECF*, c’est-à-dire les sommes promises aux premiers d’une course sont assez attractives », note Dominique Benesteau, responsable communication de la société. En moyenne, l’allocation d’une course se situe entre 11 000 et 16 000 euros. Résultat : de nombreux entraîneurs sont fidèles aux courses de Jallais. « Nous avons des grands noms de la filière qui se déplacent comme la famille Bazire, Jean-Paul Marmion, Jean-MarieMonclin, la famille Abrivard, Christian Bigeon, Yves Dreux ou encore Louis Baudron..., souligne le trésorier de la société, René Lizée. Courir à l’hippodrome de Jallais est une bonne mise en jambe, un tremplin pour de futurs courses ».

Une piste digne du Trophée vertCe qui est apprécié par les compétiteurs ? La qualité de la piste. « Regarnir, resemer, arroser, raplanir, tondre... La piste est entretenue quotidiennement. On recherche toujours la perfection », remarque René Lizée. Le travail paye puisqu’« encore ce week-end, des entraîneurs m’ont dit que la qualité de la piste a largement le niveau du Trophée vert. » Pour rappel, cette compétition est un circuit disputé en 14 étapes sur des pistes en herbe qui se déroule d’avril à septembre. Chaque étape est un événement majeur pour les hippodromes concernés.Autre point fort de l’hippodrome : la cohésion de la société en charge des courses. L’association comprend 74 bénévoles dits “sociétaires”. Un nombre croissant d’année en année. Attirer de nouveaux parieurs est l’un des enjeux de la filière hippique. « Sans les joueurs, il n’y a plus de courses », rappelle René Lizée. Les turfistes sont tellement sollicités pour jouer via différents canaux que la filière hippique a du mal à les mobiliser sur les hippodromes régionaux. C’est pour cette raison que la société de courses de Jallais propose des animations. Cette année, elle a invité un équipage de vénerie. Ce type d’animation permet d’élargir le panel de visiteurs. « On a autant des professionnels que des familles... » Et avec, de potentiels joueurs. Cette année, le PMU proposait même une initiation au pari. Comme le milieu des courses peut sembler parfois complexe, « on leur a expliqué comment jouer simplement mais aussi comment lire le programme », notent les sociétaires.

* Société d’encouragement à l’élevage du cheval français

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