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Influenza aviaire
Passage en risque élevé dans l'ensemble de l'Hexagone

Le ministère de l'Agriculture a publié, le 8 novembre au Journal officiel, un arrêté faisant passer au niveau de risque "élevé" pour l'influenza aviaire sur l'ensemble du territoire métropolitain.

Influenza aviaire : carte des zones à risque particulier (ZRP) et à risque de diffusion (ZRD) en France
© Ministère de l'Agriculture

Le ministère avait expliqué plus tôt dans la semaine aux professionnels que la décision était fondée sur la dynamique forte et persistante de circulation du virus dans l'avifaune sauvage en Europe dans les couloirs de migration traversant la France, alors que les vols d'oiseaux s'intensifient au-dessus de l'Hexagone. Outre la présence du virus IAHP (génotype FR9) dans les populations de goélands à l'origine de foyers en élevage, une forte dynamique d'infection est confirmée chez des oiseaux sauvages migrateurs. La souche virale FR20, isolée chez des oiseaux migrateurs en Europe centrale, a également été détectée dans deux basses-cours en France (Pas-de-Calais et Saône-et-Loire).

Sur les 6 derniers foyers en élevages déclarés en Bretagne, les 2 foyers en élevage de canards ont été détectés par les prélèvements effectués dans le cadre de la surveillance active (la vaccination n'évite pas la contamination mais limite fortement l'excrétion et donc le risque de diffusion). Sur les 4 autres foyers, 2 font suite à des opérations de desserrage dans un environnement chargé en virus (dindes et poulets). A cela s'ajoute un foyer dans le département des Landes sur un lot de canards vaccinés, détecté suite à un autocontrôle réalisé par le professionnel avant départ en salle de gavage, et un foyer sur des canards de chair dans le département de l'Allier (moins de 250 animaux donc non vaccinés).

Quelles conséquences ?

Les mesures suivantes s'appliquent donc désormais sur l'ensemble du département de Maine-et-Loire :

- La claustration ou mise sous filet des volailles et autres oiseaux captifs dans les établissements détenant moins de 50 volailles / oiseaux captifs (basses-cours) ;

- La mise à l'abri des volailles et autres oiseaux captifs dans les établissements détenant plus de 50 volailles / oiseaux captifs ;

- Des mesures de biosécurité renforcées en Zone à Risque de Diffusion (ZRD) : limitation des accès à la zone professionnelle d'élevage et désinfection des véhicules à l'entrée et à la sortie de cette zone ;

- Un dépistage virologique dans les 72h avant tout mouvement de lots de palmipèdes prêts à engraisser (PAE) en ZRD ;

- Le transport des palmipèdes en véhicule bâché ou système équivalent ;

- L'interdiction des rassemblements de volailles / oiseaux captifs sauf dérogations ;

- L'interdiction de participer à des rassemblements pour les volailles / oiseaux captifs sauf dérogations ;

- Des mesures concernant le transport et l'utilisation des appelants pour la chasse ;

- Des mesures concernant les mouvements de gibier à plumes.

 

La DDPP appelle donc de nouveau tous les acteurs de la filière à la plus grande vigilance, à l'application la plus stricte des mesures de biosécurité (en élevage et dans les transports) et des mesures liées aux surveillances active et passive dans les élevages de palmipèdes. Et bien évidemment, à vacciner les canards.

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