Porcs : inventaire des engagements de hausses de prix non tenus
Le marché au cadran clôture en hausse de 2 centimes. L'ambiance de marché est cependant conditionnée par « des éléments contradictoires », note le MPB.
La FNP déplore le non respect des engagements pris par l'aval pour faire remonter le prix du porc.
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Après trois semaines de baisse sous la pression du cours allemand, le marché du porc breton (MPB) de Plérin a clôturé en hausse de 2,1 centimes le kilo, lors de sa séance du 9 juillet. Selon le MPB, des éléments perturbent le marché : « hausse en Allemagne de 2 centimes, écart de prix très favorable au prix français par rapport au prix allemand, difficulté d'exportation des produits français du fait d'un manque de compétitivité, consommation saisonnière française mitigée ».
E. Leclerc via son acheteur Kermené dit avoir retrouvé un positionnement « clair à la hausse » conformément à ses engagements. La FNP estime en revanche que « Leclerc a fait illusion huit jours ». Après l'assemblée générale de la FNP, « son acheteur se contentait de suivre la hausse moyenne ».
Pour les éleveurs, « seul Intermarché aujourd'hui tient sa parole et essaie de tirer le cours du porc vers le haut ». Les autres, « Bernard, Bigard et Abera tirent vers le bas ». La FNP s'en prend également aux « éleveurs responsables de certaines structures » qui n'auraient également pas fait remonter les cours.