Aller au contenu principal

Prix des fruits et légumes, Interfel «partage l’inquiétude» de Familles Rurales

Les achats de fruits et légumes en volume sur la période de janvier à juin 2018 enregistrent une baisse d’environ 3 % par rapport à 2017.
Les achats de fruits et légumes en volume sur la période de janvier à juin 2018 enregistrent une baisse d’environ 3 % par rapport à 2017.
© jc gutner

« Nous partageons l’inquiétude de Familles Rurales », a indiqué Interfel jeudi 23 août dans un communiqué de presse, après la publication par l’association de son "Observatoire des prix des fruits et légumes". « La perception de cherté et l’augmentation conjoncturelle des prix par rapport à 2017 limitent l’accessibilité des fruits et légumes et impactent significativement leur consommation », indique l’organisation.

Au-delà des causes conjoncturelles, liées notamment à la météo, « nous rejoignons Familles Rurales sur le signal d’alarme d’une consommation qui décroît : les achats en volume sur la période de janvier à juin 2018 enregistrent une baisse d’environ 3 % par rapport à 2017 et à moyenne 3 ans », ajoute-t-elle.

 

Des augmentations de prix "inévitables”

Tout en rappelant que « les professionnels de la filière sont mobilisés et engagés dans des démarches de progrès », Interfel estime que les fruits et légumes sont « soumis à des mesures décrétées par les pouvoirs publics qui ne pourront que se traduire par un renchérissement de leur prix de revient » dans les mois qui viennent, en citant la réforme sur les charges sociales (CICE, TODE) et la sortie du glyphosate. « Des augmentations de prix au niveau consommateur seront inévitables », juge l’organisation qui demande un appui de l’État « efficace et applicable en particulier en matière de charges et de fiscalité pour l’ensemble des fruits et légumes frais, y compris au bénéfice des consommateurs ».

Familles rurales déplore une hausse des prix en 2018

Entre 2017 et 2018 « les familles ont payé leurs fruits et légumes 4,5 % plus cher, en moyenne », note l’association Familles Rurales dans la 12ème édition de son "Observatoire des fruits et légumes" publié le 23 août. L’enquête se base sur des relevés de prix de 8 fruits et 8 légumes par 54 "veilleurs" dans 33 départements, du 4 au 10 juin 2018 puis du 2 au 8 juillet 2018.

1 kg de fruits coûte 3,91 € en moyenne en 2018, « soit une augmentation de 4 % par rapport à 2017 », poursuit Familles Rurales, alors que le kilo de légumes se fixe à 2,25 € « soit une augmentation de 5% ».

5 fruits et 3 légumes connaissent des hausses « remarquables » dont la pêche (+ 17,9 %), la nectarine (+ 17,3 %), la pomme (+ 15,6 %) pour les fruits et la carotte (43,3 %) ou la courgette (+13,1 %) pour les légumes.

Suivre les recommandations de l’OMS et « manger 5 fruits et légumes par jour » coûtera ainsi 160 € par mois en moyenne à une famille de 4 personnes « soit une hausse de 4,5 % par rapport à 2017 », indique Familles Rurales. Selon qu’elle favorise le bio ou le cultivé en France, le budget pourra varier de 115 à 255 €, soit « entre 8 et 17 % » du budget d’une famille qui gagne un Smic. « Les prix des fruits et légumes connaissent de très importantes fluctuations », ce qui rend difficile d’y consacrer un budget sur la durée, note l’association.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

FDSEA et JA en tête dans le Maine-et-Loire

Le dépouillement du scrutin des élections Chambre d'agriculture qui s'est clôturé le 31 janvier 2025 avait lieu ce jeudi 6…

JA et FDSEA l'emportent dans le Maine-et-Loire

A l'issue du dépouillement des votes à la Préfecture de Maine-et-Loire le 6 février dernier, le Préfet a proclamé les…

Anthony Germond, trésorier de la Cuma Biolys ; Alexis Leroy, salarié, et Jérémy Boutin, devant le matériel de la Cuma, l'automoteur d'épandage Holmer et la tonne.
Une organisation collectivepour l'épandage de digestat
À Bellevigne en Layon (Faveraye Machelles), la Cuma Biolys gère l'épandage de digestat de deux unités de méthanisation, fédérant…
"On veut que le score progresse. Il est important d'aller chercher des points supplémentaires", encourage Stéphane Aurousseau.
La force des réseaux au travail
Faisant liste commune pour les élections Chambre d'agriculture, FDSEA49 et JA49 ont organisé un rassemblement de leur réseau, ce…
Dans le parc de containers est testé le lien entre nutrition des pommiers et stimulateurs de défense des plantes.
Le verger du futur se construit à Angers
Parmi les travaux de recherche du centre Inrae Pays de la Loire, ceux sur la réduction des produits phytosanitaires mobilisent…
Un mois avant le concours, Roosevelt est isolé du troupeau, dans un box paillé généreusement pour le préserver des blessures et salissures.
Roosevelt monte à Paris

Roosevelt, le taureau de Thierry Hamard est sélectionné pour le concours de la race charolaise au Salon de l'agriculture à…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois