Aller au contenu principal

Magazine
Raconte-moi l’abeille

André Blatier accueille régulièrement du public sur sa ferme pour parler de l’abeille et de l’apiculture. Un élevage à visiter si l’on veut en connaître un rayon.

André Blatier s’adresse autant à aux jeunes enfants qu’aux adultes qui les accompagnent. Tout au long de l’après-midi, il alterne les supports.
André Blatier s’adresse autant à aux jeunes enfants qu’aux adultes qui les accompagnent. Tout au long de l’après-midi, il alterne les supports.
© AA

Visiter la ruche. L’immersion dans le monde des abeilles faisait partie du programme des rendez-vous d’été à la ferme, du réseau Bienvenue à la ferme. Pendant la saison, André Blatier, apiculteur à Faye-d’Anjou, a accueilli des groupes de dix à vingt personnes attirées par l’odeur alléchante de la connaissance, comme par exemple, Marie qui participait fin août à une visite avec son mari et ses deux enfants. “Nous avons vu cette activité sur Kidiklik”, un site Internet qui recense sur la région, les idées de sortie à faire en famille ou pour les enfants et qui a relayé l’offre de Bienvenue à la ferme. “Nous sommes habitués aux visites en tout genre, surtout cet été où nous ne sommes pas partis en vacances”, poursuit la mère de famille. Au moment de regagner l’agglomération angevine, la famille semblait satisfaite : “C’est un sujet que nous connaissons plutôt bien car nous avons un fils de cinq ans, passionné d’insectes de fleurs et par la nature en général. Même si nous avons lu beaucoup de choses sur les insectes, venir ici voir les animaux de près et avoir les explications pratiques d’un professionnel était très appréciable”, analysait-elle à l’issue de la présentation d’André Blatier.

Des reines logées en HLM

Autour de son activité principale de production et de vente directe, l’apiculteur diversifie, en effet, son emploi du temps avec des prestations d’accueil, des interventions contre les hyménoptères dangereux (dont la destruction des nids de frelons asiatiques), de la pollinisation de cultures de semences ou de vergers… “Je suis en relation avec des établissements scolaires. J’ai aussi des ruches sur les toits dans l’agglomération d’Angers, avec LogiOuest ou à Saint-Barthélemy”, autant de partenariats et de relations sociales qui donnent lieu à des échanges, explique André Blatier, estimant que l’apiculture est une activité qui permet une grande variété
d’approches. “Tous les apiculteurs ont en commun la passion de ce métier, mais chacun peut le faire différemment et se construire sa niche économique.”

Un métier de passionné

Dans son propre cas, la vente au détail est toujours restée au cœur de ses objectifs. Désormais, la communication occupe également une place de choix dans l’entreprise. “J’aimais bien les marchés, le contact avec les gens”, et quand l’occasion de proposer des animations autour de son métier s’est présentée, “je me suis dit pourquoi pas… et c’est comme ça que l’activité d’accueil a démarré et qu’elle s’est développée.”

Avec le groupe qu’il accueillait fin août, essentiellement constitué de jeunes enfants, il a surtout expliqué le fonctionnement de l’animal, de la communauté ainsi que
les rôles de l’abeille dans la biosphère.

Tous publics confondus

Le tout en cent vingt minutes réparties entre un exposé illustré, des expériences, des démonstrations et l’observation des abeilles en action, avec un propos emprunt d’humour qui captive l’attention des enfants et des adultes. “Aujourd’hui, nous étions dans un contexte d’activité de vacances. Quand je reçois des écoles, par exemple, le discours est un peu différent. Je l’adapte au public et aux questions. Je peux même proposer aussi des ateliers de fabrication de bonbons au miel”, précise-t-il. Mais dans tous les cas, la ruche et le métier restent support de l’animation. Cette dernière ouvre une porte évidente sur la sensibilisation à l’environnement. “Je travaille aussi avec des particuliers qui veulent avoir des ruches chez eux.” Là encore, c’est “un moyen pour eux, d’avoir un lien avec la nature.” Un lien que l’apiculteur propose, convaincu de son importance pour “l’équilibre humain.”


RONAN LOMBARD

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Emmanuel Gourichon et Marie Renou élèvent une centaine de chapons pour les fêtes de fin d'année.
Des volailles bio pour les fêtes

Emmanuel Gourichon et Marie Renou, de l'élevage Un grain de folie à Lys-Haut-Layon, élèvent des chapons, dindes et pintades…

Nathalie Gimonet (directrice de cabinet du préfet), Pierre-Julien Eymard (directeur départemental des territoires (DDT 49), Frédéric Rozet (chef de service départemental OFB 49) et Régis Gallais (référent réseau loup à l'OFB Pays de la Loire) ont tenu un point presse sur le loup vendredi 13 décembre.
L'OFB explique sa démarche de recherche d'indices

Accusée par certains de chercher à dissimuler la présence du loup sur le territoire départemental, les responsables de l'OFB…

Nicolas Le Labourier, de Quatuor Transactions et Gwenaëlle Durand, de Cerfrance Maine-et-Loire, ont évoqué l'accompagnement à la transmission d'entreprise effectué par les deux structures partenaires.
Après 2 années favorables,  des temps plus compliqués
Cerfrance Maine-et-Loire a dressé la semaine dernière un bilan des résultats économiques de l'année 2023, les tendances pour l'…
Levée de céréales bio à La Bohalle.
Une bonne levée, peu de maladies
Début décembre, les semis de céréales sont quasiment terminés dans le Maine-et-Loire, avec une levée plutôt bonne et, globalement…
L'équipement de la SCEA de Roumé a permis de sécher 314 tonnes de luzerne en 2024.  La partie droite du bâtiment abrite, quant à elle, des cellules de stockage des céréales de l'exploitation.
Le choix du foin séché en bottes
La SCEA le Roumé, à Yzernay, a investi dans un séchoir à bottes. L'exploitation ouvrait ses portes dans le cadre des Jeudis du…
Plein les bottes de la paperasse !

La FDSEA et les JA49 ont mené cette semaine une série d’actions sur tout le département pour dénoncer les entraves…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois