Rajeunir le vêlage pour une carrière plus longue
Lors de l’assemblée générale du syndicat normand, l’accent a été mis sur la réduction de
l’âge de vêlage. Un bon moyen d’augmenter la longévité des vaches.
Réduire l’âge du premier vêlage, c’est le pari qu’a fait Thierry Gallet, de l’EARL Parigné, à Lasse, dans le Baugeois. À l’occasion de l’assemblée générale annuelle du syndicat normand du Maine-et-Loire, qui se tenait mercredi 1er juin à Lasse, l’exploitant a présenté son exploitation. Si pour l’instant l’âge moyen de vêlage de la race normande est de 33,8 mois, Thierry Gallet était, quant à lui, à un âge moyen de 36 mois sur son exploitation qui compte 55 vaches et 80 génisses. Depuis le mois de septembre, il a décidé de le réduire pour atteindre 28 à 29 mois. « Pour certaines bêtes on pourrait même aller jusqu’à 26 mois », confie Joseph Lambert, président du syndicat normand Maine-et-Loire.
Un gain de 35 à 40 € par tête et par mois
En rajeunissant l’âge du vêlage, Thierry Gallet espère pouvoir offrir à ses bêtes une « carrière plus longue ». En effet, si l’on estime le coût d’une vache à 1 € par jour, l’avancement de la date de vêlage permettrait à l’éleveur de pouvoir rentabiliser plus vite le renouvellement de l’exploitation et ainsi obtenir un gain fi nancier de 35 à 40 € par tête et par mois. « Cela devrait nous aider à mieux passer la crise », explique Joseph Lambert.
Retrouver l'intégralité de l'article dans l'Anjou Agricole du 10 juin 2016.