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Emploi
Recruter un salarié avec la bourse à l’emploi de l’Adefa

Vincent Marchesseau, du Gaec de la Brosse, à St-Georges-du-Bois, a fait appel à l’Adefa pour recruter un salarié.

"Il n’est pas alors évident de trouver le salarié qui correspond point par point au profil idéal", souligne Vincent Marchesseau.
"Il n’est pas alors évident de trouver le salarié qui correspond point par point au profil idéal", souligne Vincent Marchesseau.
© AA

Comment êtes-vous venu à contacter la Bourse à l’emploi ?Vincent Marchesseau : En 2005, nous recherchions un agent d’élevage laitier et j’ai vu les demandes d’emploi dans l’Anjou agricole. J’ai alors contacté l’Adefa qui m’a proposé de rédiger une offre d’emploi et de la diffuser. Nous avons recruté un salarié en CDI, quelques semaines plus tard.Et depuis ? Depuis, nous sommes retournés plusieurs fois vers l’Adefa. Au gré des départs et de l’évolution de l’exploitation,  des agents d’élevage laitier ont été recrutés, puis, plus récemment, des salariés en CDD pour la partie cultures.Nous sommes contents du service. Alors, quand nous en avons besoin, nous recontactons l’Adefa. Martine Ferte, conseillère Adefa écoute notre projet et, par sa connaissance de nos métiers, sait les compétences dont nous avons besoin. J’apprécie aussi d’avoir un interlocuteur réactif et disponible. On ne tombe pas sur un serveur téléphonique.Quelle est pour vous la plus-value de ce service ?Si je voulais recevoir 50 CV, je ne diffuserais pas mon offre via l’Adefa. C’est justement cela qui m’intéresse : recevoir quelques CV triés, ciblés, qui correspondent le plus possible à ma recherche. Quand on recherchait un vacher, on a eu un vacher. Quand on recherchait un salarié pour les cultures, on a eu un salarié pour les cultures.Même s’il serait bien d’anticiper, on recrute parfois dans l’urgence. Il n’est pas alors évident de trouver le salarié qui correspond point par point au profil idéal. Mais un manque d’expérience peut être compensé par des qualités d’adaptabilité, d’autonomie et d’initiative.Et l’avenir ?Je crois que nous allons encore avoir besoin de la Bourse de l’emploi. Avec une réorganisation des tâches entre associés en début d’année, nous envisageons l’embauche d’un agent d’élevage. Nous nous donnons encore quelques semaines de réflexion. Mais nous savons que nous ne pourrons pas fonctionner sans salariés, et ce sera le cas de plus en plus. À nous de bien anticiper et cadrer le travail pour déléguer efficacement. Cela nous permet de dégager du temps pour se concentrer sur le pilotage et la gestion de l’entreprise.

Propos recueillis par isabelle bispo

Adefa

Luc-Paul Prevost, nouveau président

L’Adéfa a élu un nouveau président le 2 juillet dernier. Luc-Paul Prevost, membre du collège salariés au titre de la CFTC, y était impliqué depuis plusieurs années déjà.”Mon engagement est déjà ancien et remonte à 1999, lorsque jeune directeur d’une MFR agricole dans les Landes, j’ai été contacté par le service Bourse à l’emploi de la  Chambre d’agriculture. L’animatrice cherchait au plus vite une dizaine de chauffeurs de tracteurs et ne trouvait personne… C’est ainsi que j’ai découvert l’un des paradoxe de notre pays où des millions de personnes désespèrent d’être en emploi et où parallèlement les agriculteurs recherchent de plus en plus de salariés. Arrivé dans le département il y a sept ans, j’ai poursuivi mon engagement. J’apprécie l’état d’esprit qui règne à l’Adefa. C’est un lieu d’échange, de discussion et de paritarisme où, à égal niveau de responsabilités, des représentants employeurs et salariés cherchent des solutions pour améliorer l’emploi en agriculture, tant permanent que saisonnier. Le rôle de l’Adefa est d’en anticiper les évolutions et d’accompagner la mise en relation entre salariés et employeurs. Nous nous devons aussi d’alerter les pouvoirs publics. Certes l’agriculture ne solutionnera pas à elle seule le problème du chômage dans le département mais elle peut y apporter sa contribution”.

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