Dossier spécial caprins
Rentrée caprine
Installer un atelier fromager nécessite du savoir-faire technique, de la disponibilité en main-d’œuvre, des investissements, des qualités commerciales pour assurer des débouchés au produit : témoignage d’un éleveur de La Salle-Aubry et conseils.
Dans ce dossier aussi : la problématique cellules, le prix du lait, l’alimentation animale. À découvrir dans l'anjou Agricole du 23 septembre, de la page 10 à 14.
François Poirier, président de l’Union caprine du Maine-et-Loire.
“Après une rentrée réussie par le succès du concours caprin du Festi’Élevage, l’actualité technique et syndicale de l’Union caprine s’annonce encore une fois bien chargée.
Notre prochaine rencontre permettra l’accueil des cinq nouveaux administrateurs décidés à participer de façon active au développement de notre filière. Sur le plan départemental, beaucoup de formations sont au programme de l’automne ainsi que des réunions techniques organisées par le GDS et les réseaux d’élevage. Des réunions locales par petites régions seront aussi proposées pour recueillir l’avis de tous les adhérents sur les dossiers et principalement sur l’évolution de notre filière.
Au niveau régional, nos équipes de professionnels et techniciens seront à pied d’œuvre pour participer à l’organisation régionale de notre filière qui en est encore à ses balbutiements. Signe encourageant, une délégation conduite par le GIE Pays de Loire est allée présenter la filière caprine au Conseil régional le 12 septembre dernier afin de faire connaître nos besoins en terme d’accompagnement.
Au niveau national, les dossiers cellules et prix du lait continueront de nous mobiliser.
L’attitude démagogique d’une laiterie coopérative qui accuse la profession pour faire passer des baisses de prix déguisées dès le 1er octobre est inadmissible. Nous demandons des explications. De plus l’indice Ipampa chèvre ayant dépassé le sommet de 2008, nous serons attentifs à la non détérioration des conditions de revenus, notamment dans les élevages spécialisés lourdement impactés par la baisse du prix des deux dernières années. Nous comptons finalement sur l’étude du plan stratégique national pour laquelle un expert a été nommé par le ministère de l’Agriculture et dont nous attendons les premières conclusions pour la fin octobre. Ce plan de filière doit, à terme, aider à une restructuration de la filière et donner des perspectives fiables de production aux éleveurs.
Comme vous le constatez, la tâche s’annonce importante et toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. “