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Résultats prévisionnels agricoles : une année 2012 contrastée
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Le revenu agricole par actif non salarié, progresserait de 4,3 % en 2012. Une évolution qui masque de profondes disparités.
Cette année, les volumes des récoltes de céréales ont été abondants, meilleurs que celles de 2011 qui avaient été touchées par la sécheresse de printemps. Et les prix ont dopé les recettes des producteurs. Ainsi selon l’Insee, les prix du blé et du maïs se seraient accrus de 20 %, celui de l’orge de 15 %.
L’année 2012 a été marquée aussi par la faiblesse des récoltes de fruits. Celles de légumes diminuent aussi. Mais au final, la valeur de ces cultures spécialisées s’améliore de 12 % en raison d’un net redressement des prix. Ce n’est pas le cas, en revanche, du vin où l’amélioration des prix observée de 5,6 % n’a pas été suffisante pour compenser la baisse de production de 17,2 %.
Les intrants s’envolent
Dans les productions animales, le prix des gros bovins s’est nettement redressé en 2012, tiré par le tassement de l’offre et le dynamisme de la demande des pays tiers, notamment de la Turquie. Les prix des veaux ont continué d’augmenter en raison d’une offre maîtrisée et bien adaptée à la demande, note l’Insee. Pour les ovins, les prix sont restés soutenus pendant l’année 2012, en raison de la faiblesse de l’offre, même si la demande est restée peu dynamique. Quant aux porcs, les prix se sont redressés en 2012, la demande intérieure ayant été soutenue. En volailles, la production s’est repliée légèrement mais les prix ne s’accroissent que modérément. Également en légère baisse, la production d’œufs qui s’accompagne d’une envolée des prix (+ 43 %).
En production laitière, la collecte serait stable en 2012, et les prix ont décru de 3,5 % en moyenne sous l’effet de la baisse des prix des produits industriels (poudre de lait, beurre…).
Toutes productions confondues, la valeur de la production agricole aurait augmenté de 5 % en 2012 grâce, essentiellement, à l’amélioration des prix. Mais parallèlement le coût des intrants a nettement progressé. Leurs prix s’inscrivent encore en hausse de 6 % après avoir déjà fortement augmenté en 2011. Comme en 2010 et 2011, la facture énergé-
tique continue de s’alourdir (+13,6 %). Idem pour les engrais en hausse de 14,5 % même si les agriculteurs ont réduit leur consommation, alors que le prix des produits phytosanitaires est resté quasiment stable.
L’année 2012 a été marquée aussi par la faiblesse des récoltes de fruits. Celles de légumes diminuent aussi. Mais au final, la valeur de ces cultures spécialisées s’améliore de 12 % en raison d’un net redressement des prix. Ce n’est pas le cas, en revanche, du vin où l’amélioration des prix observée de 5,6 % n’a pas été suffisante pour compenser la baisse de production de 17,2 %.
Les intrants s’envolent
Dans les productions animales, le prix des gros bovins s’est nettement redressé en 2012, tiré par le tassement de l’offre et le dynamisme de la demande des pays tiers, notamment de la Turquie. Les prix des veaux ont continué d’augmenter en raison d’une offre maîtrisée et bien adaptée à la demande, note l’Insee. Pour les ovins, les prix sont restés soutenus pendant l’année 2012, en raison de la faiblesse de l’offre, même si la demande est restée peu dynamique. Quant aux porcs, les prix se sont redressés en 2012, la demande intérieure ayant été soutenue. En volailles, la production s’est repliée légèrement mais les prix ne s’accroissent que modérément. Également en légère baisse, la production d’œufs qui s’accompagne d’une envolée des prix (+ 43 %).
En production laitière, la collecte serait stable en 2012, et les prix ont décru de 3,5 % en moyenne sous l’effet de la baisse des prix des produits industriels (poudre de lait, beurre…).
Toutes productions confondues, la valeur de la production agricole aurait augmenté de 5 % en 2012 grâce, essentiellement, à l’amélioration des prix. Mais parallèlement le coût des intrants a nettement progressé. Leurs prix s’inscrivent encore en hausse de 6 % après avoir déjà fortement augmenté en 2011. Comme en 2010 et 2011, la facture énergé-
tique continue de s’alourdir (+13,6 %). Idem pour les engrais en hausse de 14,5 % même si les agriculteurs ont réduit leur consommation, alors que le prix des produits phytosanitaires est resté quasiment stable.