Simplification européenne : inquiétude des vignerons
Depuis plusieurs semaines, les vignerons français et européens s’inquiètent de la mise en conformité de la réglementation communautaire viticole avec le Traité de Lisbonne.
Pas de quoi rassurer entièrement la filière viticole.
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Les premiers projets de texte présentés par la DG agriculture de la Commission européenne visaient à remplacer plusieurs règlements en lien avec la réglementation vitivinicole européenne (politique de qualité, mentions traditionnelles, étiquetage etc.).
Mais ils passaient sous silence de nombreuses dispositions de la législation actuelle comme l’interdiction fait aux vins sans indication géographique (VSIG) de faire référence à une origine géographique plus petite que l’Etat membre ou les dispositions réglementant l’utilisation des bouteilles spécifiques réservées aux AOP par exemple. De quoi réveiller des craintes des vignerons sur une simplification qui ouvrirait une nouvelle étape à la libéralisation des vins sans indication géographique (VSIG) en Europe. Sous la pression des organisations viticoles françaises et européennes, du Parlement européen et de parlementaires français qui ont adopté une résolution sur le maintien de la législation viticole actuelle, le commissaire européen à l’Agriculture est revenu sur ses positions et a annoncé le retrait des textes proposés par la DG Agri.