Soutenir le marché pour protéger les producteurs de lait
Le secrétaire général de la FNPL André Bonnard est venu faire un point sur la crise du lait et échanger avec les adhérents sur les moyens d'en sortir.
"On a appauvri les filières et aujourd'hui nous sommes tous au bout du rouleau." À l'occasion de son passage en Maine-et-Loire et avant de rencontrer les adhérents de la FNPL pour "un échange libre et nécessaire afin d'entendre les préoccupations des éleveurs et comprendre les solutions les plus adaptées à leur réalité", le secrétaire général André Bonnard a rappelé que "c'est la deuxième fois que l'on vit une telle crise après 2009". Pour Alain Cholet, président de la Fédération départementale laitière : "si on se maintenait juste en dehors de l'eau au premier trimestre, les producteurs sont aujourd'hui dans le négatif et certains à la limite du dépôt de bilan". Avec un prix payé au producteur entre 300 et 320 euros/1000 litres de lait, celui-ci "ne couvre plus les coûts de production primaires", précisant qu'avant le début de l'embargo russe, "étincelle déclencheuse de cette spirale" pour André Bonnard, il atteignait 400 euros. Aujourd'hui, il manque 30 euros/1000 litres de lait et "contrairement aux autres produits alimentaires, la filière ne gagne pas en valeur, déplore-t-il, le prix des produits laitiers augmente moins que l'inflation".
Lire l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 10 juillet 2015.