Aller au contenu principal

Viande
Ter’élevage : un plan de soutien pour l’engraissement

Dans un contexte porteur, l’union de coopératives Ter’élevage déploie un plan de 3,5 millions d’euros sur cinq ans.

Vendredi 9 mars, à la Ferme-auberge de Pouancé. Christophe Godet, président de Ter’élevage et Jacques Chauviré, directeur, ont détaillé aux participants à l’assemblée générale le dispositif Eli’te 2017.
Vendredi 9 mars, à la Ferme-auberge de Pouancé. Christophe Godet, président de Ter’élevage et Jacques Chauviré, directeur, ont détaillé aux participants à l’assemblée générale le dispositif Eli’te 2017.
© AA

“Si on laisse faire, on perd 2 à 3 % de production par an. Alors que tous les feux sont au vert pour la viande bovine, Ter’élevage lance une stratégie offensive, parce qu’après quatre années de crise, les éleveurs hésitent à franchir le pas pour investir. Ils ont besoin de soutien”, a expliqué Jacques Chauviré, directeur de Ter’élevage, le 9 mars avant l’assemblée générale de Ter’élevage. À Pouancé, l’Union de coopératives a annoncé la mise en place d’un plan d’aide à l’élevage doté de 3,5 millions d’euros sur cinq ans. L’ambition de Ter’élevage est de “faire passer notre part de marché de 20 % à 25 %”, résume Jacques Chauviré.Le plan intitulé Éli’te 2017 vise à passer de 70 000 places à un potentiel de 85 000 places disponibles pour les adhérents de Ter’élevage, soit une capacité d’élevage annuelle de 100 000 jeunes bovins. Les animaux, vendus via la filière Élivia sont destinés au marché intérieur français pour 40 % du volume et à l’export intracommunautaire pour le reste, ainsi qu’aux marchés émergeants, principalement l’Afrique du nord. Dans le détail, le dispositif Éli’te 2017 va s’organiser autour de trois actions : la création de 7 500 nouvelles places d’engraissement de jeunes bovins, la rénovation de 17 500 places, l’extension d’ateliers existants (7 500 places). Pour les nouvelles places, l’aide apportée consistera en une garantie de marge à hauteur de 20 euros par mois et par jeune bovin pendant les dix premières années d’amortissement du bâtiment. “Cet engagement repose sur la prise en compte des coûts de production”, précise Ter’élevage. On va voir se créer par exemple des ateliers complémentaires de 100 places dans des exploitations existantes ou des ateliers de 400 à 500 places pour un agriculteur à temps plein. Soutien à l’investissementLe volet rénovation concerne des naisseurs-engraisseurs et engraisseurs déjà en production. Il passe par la mise en place de parcs de contention pour améliorer le confort et la sécurité du travail. Ou encore par la pose de brise-vent et d’un ensemble d’aménagements favorables à la productivité et la santé des animaux. L’aide prendra la forme d’une subvention à la place, de 50 euros maximum, versés à la fin des travaux selon l’engagement de l’éleveur. L’aide à l’extension d’ateliers existants prendra, quant à elle, la forme d’une subvention de 50 à 150 euros par place, répartie sur cinq ans selon l’engagement de l’éleveur et elle sera bonifiée pour les jeunes agriculteurs.

S.H.

REPÈRES

Ter’élevage est l’Union des coopératives Terrena (44), Normandie Bovins (14), Arco Gibev (35), Gerap (85). Elle regroupe 5 300 éleveurs, dont 550 producteurs d’ovins. En 2011, Ter’élevage a commercialisé 318 498 bovins et 117 373 agneaux. La production des JB est en baisse de - 4 %.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

FDSEA et JA en tête dans le Maine-et-Loire

Le dépouillement du scrutin des élections Chambre d'agriculture qui s'est clôturé le 31 janvier 2025 avait lieu ce jeudi 6…

JA et FDSEA l'emportent dans le Maine-et-Loire

A l'issue du dépouillement des votes à la Préfecture de Maine-et-Loire le 6 février dernier, le Préfet a proclamé les…

Anthony Germond, trésorier de la Cuma Biolys ; Alexis Leroy, salarié, et Jérémy Boutin, devant le matériel de la Cuma, l'automoteur d'épandage Holmer et la tonne.
Une organisation collectivepour l'épandage de digestat
À Bellevigne en Layon (Faveraye Machelles), la Cuma Biolys gère l'épandage de digestat de deux unités de méthanisation, fédérant…
Un mois avant le concours, Roosevelt est isolé du troupeau, dans un box paillé généreusement pour le préserver des blessures et salissures.
Roosevelt monte à Paris

Roosevelt, le taureau de Thierry Hamard est sélectionné pour le concours de la race charolaise au Salon de l'agriculture à…

Yves Maho, Sophie Ammann et Bixintxo Aphaule, cidriculteurs dans le Morbihan, la Sarthe et les Pyrénées Atlantiques.
Cidriculteur, un métier encore trop méconnu
Tout comme la bière, le cidre a désormais sa place au Salon des vins de Loire, signe d'un décloisonnement entre les boissons. Une…
Elections Chambre d'agriculture 2025

Que faire si vous avez perdu ou n'avez pas reçu votre matériel de vote ?

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois