Tous les acteurs internationaux de l’asperge réunis à Angers
Les International asparagus days se dérouleront les 29 et 30 octobre au parc des expositions d’Angers.
de presse mercredi 2 octobre aux Ponts-de-Cé
Organiser les International asparagus days dans le Val de Loire a « tout son sens sur notre territoire d’excellence en matière de végétal », souligne Bruno Dupont, président du Sival. L’événement se déroulera les 29 et 30 octobre au Parc des expos d’Angers.
Le Maine-et-Loire est, d’ailleurs, un des principaux départements français producteurs, avec 1 079 tonnes d’asperges produites (derrière les Landes, le Gard et la Gironde). « Grâce aux amplitudes thermiques et la qualité du sable, l’asperge du Val de Loire est de meilleure qualité que celle des Landes ou du Sud de la France », souligne Christian Befve, expert mondial de l’asperge et initiateur des International asparagus days. Cet événement hyper-
spécialisé est organisé en partenariat avec le Sival, le salon français du végétal spécialisé et le Macfrut, le salon italien de la filière fruits et légumes. « Ce salon est ouvert à toute la filière de l’asperge : du champ à l’assiette », insiste Christian Befve. L’objectif de ce rendez-vous :
« échanger entre acteurs et créer une filière plus équilibrée afin d’éviter les chocs de production que nous avons pu rencontrer. » En effet, la filière asperge a connu une crise de
surproduction. « Les prix ont chuté et les surfaces cultivées aussi. En France, en 8 ans, on est passé de 15 000 hectares de production à 5 000 aujourd’hui. L’asperge française redémarre. Le consommateur demande un produit local. »
Un salon multi-forme
Cet événement mondial se déclinera sous de nombreuses formes. Au Parc des expositions, sont attendus près de 80 exposants « de 4 secteurs différents : la culture, les intrants et services, le conditionnement et la mise en marché », précise Morgane Saglio, de Destination Angers en charge de l’organisation de l’événement. Pendant ces 2 jours, des conférences, des démonstrations sont organisées. Elles répondront aux enjeux de la filière. Les principaux : le coût de main-d’œuvre et le changement climatique.
« Il y a 20 ans, pour payer 1 h de main-d’œuvre, il fallait vendre 700 g d’asperge. Aujourd’hui, il faut vendre 3,7 kg. Les producteurs doivent donc réduire leurs coûts de production », souligne Christian Befve. Des visites techniques sont programmées. « Elles sont essentielles. Les visiteurs ne se déplacent pas d’aussi loin juste pour voir des exposants. Ils ont besoin de voir aussi des démos », note l’expert. 1 500 personnes de
30 nationalités différentes sont attendues. Les visiteurs pourront même se rendre jusqu’en Nouvelle-Aquitaine pour découvrir par exemple l’entreprise Planasa, premier producteur d’asperges de France. Dans le Maine-et-Loire, Fleuron d’Anjou et l’entreprise Langevine ouvriront leurs portes.