Un contrat Biolait - McDonald’s pour 4,5 M de litres de lait
Biolait a noué un partenariat avec l’entreprise
McDonald’s pour des desserts préparés à base de lait bio français. Les partenaires se sont rencontrés mardi chez l’éleveur Jean-Luc Denis, au Plessis-Macé (Maine-et-Loire), pour officialiser le lancement des P’tits Milkshakes.
Depuis le 12 novembre, des P’tits Milkshakes au lait bio français sont proposés aux clients des 1 470 restaurants McDonald’s en France. Cette nouveauté est le fruit d’un partenariat, né au Salon de l’agriculture, entre la SAS Biolait et le géant de la restauration rapide. Les deux partenaires ont signé un contrat, d’un an pour l’instant mais appelé à être pérennisé, qui prévoit la fourniture par Biolait de 4,5 millions de litres de lait.
Pour Biolait, le premier collecteur de lait bio français (1/3 de la collecte bio), c’est là une occasion de plus de « rendre la bio accessible au consommateur et de peut-être, venir toucher des gens qui ont moins que d’autres accès à la bio, a expliqué mardi 26 novembre Ludovic Billard, président de Biolait. Il y a une fierté à ce que la bio entre chez McDo ». Le fast-food proposait jusqu’ici deux produits bio, dans les menus enfants, des yaourts et des jus de pomme. Avec P’tits Milkshakes, le bio fait son entrée dans la gamme adultes.
Le lait, seul élément bio du dessert, provient de fermes Biolait de toute la France (elles sont 1 350). Il est rémunéré « au minimum 450 euros/1 000 litres », précise Jean-Luc Denis, éleveur angevin et vice-président de Biolait. « Nos contractualisations sont basées sur les coûts de production, souligne de son côté Rémi Rocca, directeur achats, qualité, logistique, environnement chez McDonald’s France. Il en est de même pour les autres filières avec lesquelles nous avons des contrats : le blé, la pomme de terre, la salade, le bœuf, le poulet. »
Fabrication en Belgique
Si le lait est français, la fabrication est européenne. Avant d’être consommé sous forme de milkshake, le lait est transformé en poudre et en crème à la laiterie Verneuil, en
Touraine. La fabrication proprement dite est réalisée, quant à elle, en Belgique, par la coopérative néerlandaise FrieslandCampina. Pour rester « accessible à tous », le produit sera commercialisé dans la gamme “Petits plaisirs à 2 euros”.
S.H.