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Aviculture
Un contrôle à blanc rassurant

Premier contrôle dans le cadre de la directive bien-être poulet de chair.

Contrôle à blanc dans un élevage des Gardes par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) le 17 octobre dernier.
Contrôle à blanc dans un élevage des Gardes par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) le 17 octobre dernier.
© AA

La directive établissant des normes pour la protection de poulets de chair a été adoptée en juillet 2007 par le conseil des ministres de l’Agriculture de l’Union européenne. Cette réglementation s’applique aux élevages de plus de 500 poulets de chair classiques et export. En France, elle est entrée en vigueur le 1er juillet 2010. Dès lors, des obligations réglementaires doivent être respectées en fonction du chargement envisagé : jusqu’à 33 kg/m², de 33 à 39 kg/m² et de 39 à 42 kg/m².
La section avicole de Maine-et-Loire a demandé très tôt à la Direction départementale de la protection des populations
d’effectuer un contrôle à blanc commun afin d’échanger de manière constructive sur l’application concrète de la directive.

Contrôles jusqu’en 2013
Dans le département, les premiers contrôles de la DDPP auront lieu d’ici la fin de l’année dans les élevages qui ont fait une déclaration de densité de 42kg/m². Ils se poursuivront jusqu’à fin 2013 dans les autres élevages (objectif : 20 % par semestre).
Le 17 octobre, un contrôle à blanc a eu lieu dans un élevage des Gardes avec la présence des
éleveurs, du technicien du groupement et de Jean-François Ramond, président de la section avicole départementale.
Toutes les obligations à respecter ont été passées en revue : alarme, bruit, alimentation, abreuvement, ventilation, luminosité, mortalité et documentation.
Comme l’a signalé le contrôleur, les exigences techniques vérifiées tombent sous le sens (par exemple : abreuvoirs
propres et en état de marche), d’où le bon déroulement du contrôle.
Ce dernier se termine avec une restitution orale de l’administration auprès de l’éleveur. Un rapport d’inspection lui sera envoyé plus tard avec un courrier d’accompagnement reprenant les explications données oralement.
En cas de non-conformité, l’éleveur reçoit un avertissement. Charge à lui de mettre en œuvre les moyens pour y remédier, avec obligation de résultat. Il n’y a pas de sanction immédiate mais si la non-conformité persiste, l’élevage est déclassé avec un risque de pénalités financières.
“Ce contrôle à blanc était nécessaire et nous a rassurés. L’administration a bien intégré les remarques de la profession dans le vade-mecum utilisé. Les modalités d’examen sont cohérentes. Il est cependant important que les éleveurs soient avertis au moins quarante-huit heures avant le passage du contrôleur pour leur laisser le temps de rassembler tous les documents nécessaires. La DDPP s’y est engagée”, a conclu Jean-François Ramond.

 

Aurélie Andriot

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