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Volailles
Un élevage plein air tourné vers le public

A La Chapelle Saint-Laud, Antoine Bellanger a lancé son activité d’élevage  de volailles bio il y a un an et demi. La demande est au rendez-vous.

Antoine Bellanger a créé de toutes pièces son exploitation “Les volailles d’Antoine”. Il élève et vend des volailles prêtes à cuire.
© AA

En bordure de la route nationale, à la Chapelle Saint-Laud, un panneau “Volailles fermières” interpelle l’automobiliste. La ferme est toute proche de cet axe. Un bon départ lorsqu’on a choisi de privilégier la vente directe. Antoine Bellanger s’est lancé dans cette activité récemment, en fin 2019, après avoir été salarié dans différents élevages de gibier. L’éleveur est un avant tout un grand passionné de bêtes à plumes.Antoine Bellanger a créé de toutes pièces son activité avicole, sur un terrain de 3 ha. Il cultive par ailleurs des céréales pour l’alimentation des volailles sur une cinquantaine d’hectares, à Marcé, où ses parents, agriculteurs, viennent de prendre leur retraite. Ce qui l’a incité à franchir le pas ? « L’avenir était assez incertain en élevage de gibier, et je sentais bien que les gens s’intéressaient beaucoup aux volailles fermières, qu’il y avait une demande ».

Bouche-à-oreilleLa décision ne s’est pas prise sur un coup de tête. « J’ai eu des mois de discussion, avec la Chambre d’agriculture notamment, et de réflexion, pour savoir si je n’étais pas un doux rêveur  ! ». Avant de se lancer, il a tenu à assurer ses arrières : il avait 24 mois d’indemnisation chômage devant lui.  Aujourd’hui, tous les signaux sont au beau fixe, avec des chiffres « au-dessus des prévisions du plan d’entreprise (PE) ». Son activité a peut-être bénéficié d’un effet Covid ?« J’ai démarré en plein dans la crise sanitaire, j’ai sans doute bénéficié de l’engouement pour le manger local, mais il est difficile de le prouver ! », explique l’éleveur.En tout cas, le pari de la vente directe a été réussi. Les carnets de commande sont pleins. Essentiellement grâce au bouche-à-oreille. «  J’apprécie le contact direct avec les clients, je n’ai rien à cacher, j’éprouve de la satisfaction et de la fierté à expliquer comment je travaille ». Alors que le PE prévoyait 150 volailles par mois sur la première année, 200 étaient déjà vendues en décembre 2019. En 2020, les chiffres se sont maintenus toujours au-dessus des prévisions, et 260 volailles ont été vendues en décembre. La capacité maximale est de 400 oiseaux par mois.

L’exploitation élève des poulets et des pintades, et à la demande de clients, elle se lance dans les chapons. « 50 chapons sur la centaine que je vais élever, sont déjà commandés pour Noël ! », confie Antoine Bellanger. La vente directe a lieu tous les vendredis soirs et samedis matins à la ferme, uniquement sur commandes. En plus, l’éleveur écoule une partie de sa production auprès de deux Amap (Soucelles et Briollay) et du drive Mangeonslocal’s Seiches-Durtal.La prochaine étape va consister pour lui à se dégager un salaire et, dès cet automne, à embaucher une personne à temps partiel pour la partie transformation.S.H

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