Veau de boucherie
Un juste niveau de revenu
Veau de boucherie
Le revenu est la clé pour maintenir les éleveurs et installer les jeunes.
D’une récente étude conduite par l’Institut de l’élevage pour le compte d’Interveaux, section veau d’Interbev, trois enseignements s’imposent : les éleveurs aiment leur métier, ils sont attentifs aux problématiques de leur filière et l’atelier veau de boucherie constitue un véritable atout pour leur exploitation.
Néanmoins, les résultats de cette étude mettent en évidence plusieurs points critiques que relaient constamment les responsables professionnels de la section du veau de boucherie de la Fédération nationale bovine auprès de ses partenaires interprofessionnels depuis plus d’un an, mais sans réelle écoute et prise en compte de leur part.
Que sont ces points critiques ?
Tout simplement l’expression des besoins légitimes que tout agriculteur et entrepreneur est à même d’attendre en retour du travail qu’il fournit et du capital qu’il investit. Un éleveur de veau de boucherie, au même titre que tout autre corps professionnel, attend une juste rémunération et un revenu décent, de la visibilité à travers une évaluation régulière du montant de ses charges dans la construction du prix de la prestation qu’il reçoit, la confiance et la transparence avec ses partenaires et un contrat d’intégration adapté. Il attend aussi une amélioration de ses conditions de travail.
La filière veau de boucherie, si elle veut maintenir sa production et renouveler les générations, n’a pas d’autre choix que de prendre en compte ces besoins et d’y répondre. Elle se doit de soutenir ses éleveurs et d’apporter, à ceux qui souhaitent s’installer dans une filière de production dynamique, des réponses adaptées.
La section veau de boucherie de la Fédération nationale bovine se bat dans ce sens et demande à chaque éleveur de faire valoir ses droits. Et pour les jeunes qui prévoient de s’installer dans cette production, attention de ne pas sous-estimer le niveau de charges auxquels ils devront faire face dans la négociation de leur contrat, sous peine de voir fondre le revenu comme neige au soleil. Car pour les éleveurs, c’est bien là que se situe la variable d’ajustement : leur revenu.
Les données du réseau d’élevage de Bretagne illustrent parfaitement la situation. Pour un atelier veau de boucherie, c’est au minimum 85,50 euros de charges d’exploitation par veau, en comptant les amortissements. À cela, il faudra bien sûr ajouter le remboursement des intérêts d’emprunts, une enveloppe pour le recours à la main d’œuvre occasionnelle pour certaines tâches qu’il est difficile de mener seul. Et il faudra aussi prévoir de se rémunérer. Cette ligne, il ne faut surtout pas l’oublier. On arrive ainsi très vite à un niveau de charges équivalent aujourd’hui à 135 euros par veau tout inclus. Le montant des prestations proposées aux éleveurs d’aujourd’hui et de demain doit être en adéquation avec cette réalité.
Enfin, la baisse annoncée des DPU dans le projet de réforme de la future Pac devra également être prise en charge par l’ensemble de la filière. Et c’est mathématique : l’équivalent de 38 euros par veau d’aides publiques, cela représente environ 30 centimes par kilo carcasse (sur une carcasse moyenne de 135 kg). 30 centimes d’euros qu’il faut trouver. Un challenge qui doit obligatoirement être relevé par l’ensemble des maillons de la filière.
Néanmoins, les résultats de cette étude mettent en évidence plusieurs points critiques que relaient constamment les responsables professionnels de la section du veau de boucherie de la Fédération nationale bovine auprès de ses partenaires interprofessionnels depuis plus d’un an, mais sans réelle écoute et prise en compte de leur part.
Que sont ces points critiques ?
Tout simplement l’expression des besoins légitimes que tout agriculteur et entrepreneur est à même d’attendre en retour du travail qu’il fournit et du capital qu’il investit. Un éleveur de veau de boucherie, au même titre que tout autre corps professionnel, attend une juste rémunération et un revenu décent, de la visibilité à travers une évaluation régulière du montant de ses charges dans la construction du prix de la prestation qu’il reçoit, la confiance et la transparence avec ses partenaires et un contrat d’intégration adapté. Il attend aussi une amélioration de ses conditions de travail.
La filière veau de boucherie, si elle veut maintenir sa production et renouveler les générations, n’a pas d’autre choix que de prendre en compte ces besoins et d’y répondre. Elle se doit de soutenir ses éleveurs et d’apporter, à ceux qui souhaitent s’installer dans une filière de production dynamique, des réponses adaptées.
La section veau de boucherie de la Fédération nationale bovine se bat dans ce sens et demande à chaque éleveur de faire valoir ses droits. Et pour les jeunes qui prévoient de s’installer dans cette production, attention de ne pas sous-estimer le niveau de charges auxquels ils devront faire face dans la négociation de leur contrat, sous peine de voir fondre le revenu comme neige au soleil. Car pour les éleveurs, c’est bien là que se situe la variable d’ajustement : leur revenu.
Les données du réseau d’élevage de Bretagne illustrent parfaitement la situation. Pour un atelier veau de boucherie, c’est au minimum 85,50 euros de charges d’exploitation par veau, en comptant les amortissements. À cela, il faudra bien sûr ajouter le remboursement des intérêts d’emprunts, une enveloppe pour le recours à la main d’œuvre occasionnelle pour certaines tâches qu’il est difficile de mener seul. Et il faudra aussi prévoir de se rémunérer. Cette ligne, il ne faut surtout pas l’oublier. On arrive ainsi très vite à un niveau de charges équivalent aujourd’hui à 135 euros par veau tout inclus. Le montant des prestations proposées aux éleveurs d’aujourd’hui et de demain doit être en adéquation avec cette réalité.
Enfin, la baisse annoncée des DPU dans le projet de réforme de la future Pac devra également être prise en charge par l’ensemble de la filière. Et c’est mathématique : l’équivalent de 38 euros par veau d’aides publiques, cela représente environ 30 centimes par kilo carcasse (sur une carcasse moyenne de 135 kg). 30 centimes d’euros qu’il faut trouver. Un challenge qui doit obligatoirement être relevé par l’ensemble des maillons de la filière.