Festi'élevage
Un National parthenais de très haute tenue
Le National parthenais a rassemblé 160 animaux de 35 élevages, ce week-end à Chemillé-en-
Anjou. Un concours dominé par les Deux-Sévriens et les Angevins.
Le National parthenais a rassemblé 160 animaux de 35 élevages, ce week-end à Chemillé-en-
Anjou. Un concours dominé par les Deux-Sévriens et les Angevins.
« Une très belle présentation, avec un dressage impeccable » : à l’issue du concours parthenais, Lilian Babin, éleveur dans les Deux-Sèvres et le président de l’OS parthenaise, a tenu à féliciter les participants : « nous avons vu un lot de bêtes extraordinaire. On peut féliciter nos éleveurs qui ont commencé à soigner les animaux il y a plus de six mois ! ». Le président de l’OS parthenaise a également remercié Benoît Cesbron, président à la fois de Festi’élevage et du syndicat parthenais, et donc organisateur du National, événement reporté deux fois en raison du Covid, en 2020 et 2021.
Sur 18 prix spéciaux, 11 reviennent à des élevages des Deux-Sèvres et 7 à des élevages angevins. Le prix de championnat vaches a été remporté par le Gaec la Guillotière (Vausseroux, 79), avec l’animal Nacelle et son veau Titanic. Nacelle avait déjà été championne au Sommet de l’élevage 2021. Le Gaec la Guillotière, situé en Gâtines dans le berceau historique de la race, revient ainsi de Chemillé avec 3 prix spéciaux.
Quant au prix de championnat taureau adulte, il est attribué à Optimum, de l’élevage angevin Gaec la Forêt Bonamy (Trémentines). « Optimum pourrait aller tenter sa chance au prochain concours du Salon de l’agriculture à Paris », confie Philippe Charbonnier, éleveur, fier de la reconnaissance du travail de sélection accompli dans son élevage.
5 prix spéciaux pour le Gaec Maison Guillemet
Le Gaec Maison Guillemet, de Lys Haut Layon, réalise une remarquable performance, puisqu’il revient avec pas moins de 5 prix spéciaux : le championnat génisses, le championnat vaches gestantes, le prix de famille par la mère, le prix de famille par le père, et le prix d’ensemble. Pour ce dernier prix, le juge parthenais a salué « des vaches qui expriment au maximum leur développement musculaire, des animaux fins et très bien racés ». A noter aussi la performance du Gaec Loval (Saint-Quentin en Mauges), qui remporte le prix de synthèse mâle.
Durant tout le week-end, de la viande de parthenaise Label rouge était proposée au menu des restaurants proches du théâtre foirail : « c’est comme cela aussi que nous faisons la promotion de notre race et sa si bonne viande ! », a souligné Benoît Cesbron.
Une race en développement
Race à l’honneur cette année, la parthenaise compte, sur le territoire national, 53 000 naissances par an. 80 % de ces naissances sont réparties dans l’Ouest de la France, avec un noyau important dans les Deux-Sèvres, berceau de la race, en Vendée, en Maine-et-Loire et Loire-Atlantique. La race se développe aussi en Bretagne, Normandie et Bourgogne.
S.H.