Bords de Routes
Un plan de fauchage pour protéger les zones de semences
FDSEA, Chambre d’agriculture et Fnams trouvent un accord avec le Conseil général pour l’entretien.
Depuis 2011, les routes du Maine-et-Loire font l’objet d’une fauche raisonnée avec pour objectif de préserver la faune et la flore qui vivent sur les accotements, tout en garantissant une bonne visibilité pour les automobilistes. à l’automne, la FDSEA, rejointe par la Fnams et la Chambre d’agriculture, avait interpellé les services du Conseil général car les problèmes se sont multipliés ces dernières années, essentiellement dans les zones de production de semences.
En effet, pour éviter leur contamination par du pollen indésirable, les semences doivent être isolées de toute autre culture de variétés différentes. Les distances d’isolement sont rigoureuses mais des plantes indésirables peuvent proliférer sur les accotements (chicorée, radis, carottes sauvages…), au risque de déclasser certaines parcelles.
La profession entendue
Un accord vient d’être trouvé pour définir un périmètre sur lequel “la production de semences est forte et permanente, justifiant de faucher la totalité de l’accotement”. Les principes de fauchage seront adoptés par les agences techniques départementales lors de la première coupe de printemps, en mai, à savoir :
• Le fauchage de tout l’accotement des routes départementales sur une passe lorsque les accotements font moins de deux mètres de large ;
• Le fauchage de toute la largeur des accotements qui font plus de deux mètres de large, sur les routes suivantes (traits bleus sur la carte) :
- RD 347 du carrefour RD 61 à Corné jusqu’à la limite de Brion
- RD 144 de Beaufort-en-Vallée à l’autoroute A85
- RD 938 de Longué à Cuon
- RD 59 entre les Rosiers/Loire et Beaufort-en-Vallée
- RD 79 entre les Rosiers/Loire et Longué
- RD 761 : accotements de la 2x2 voies entre l’échangeur de Noyant la Plaine et le giratoire d’entrée de Doué-la-Fontaine (RD 83).
Lors de la seconde coupe en juillet, les accotements seront fauchés dans leur totalité.
Les agents techniques départementaux peuvent également intervenir à la demande, en dehors du zonage, lorsque des espèces sauvages apparaissent avec un risque d’hybridation dans les périodes sensibles.