Aller au contenu principal

Un semoir 100 % électrique à la Cuma des éleveurs du Tremblay

Le nouveau semoir de la Cuma des éleveurs du Tremblay gagne en précision grâce à un entrainement électrique des éléments semeurs.

Le semoir Monosem 8-9 rangs Multislide NG a déjà semé 200 hectares. Son conducteur, Pierre-Antoine Hoinard, apprécie la simplicité et le confort de travail.
Le semoir Monosem 8-9 rangs Multislide NG a déjà semé 200 hectares. Son conducteur, Pierre-Antoine Hoinard, apprécie la simplicité et le confort de travail.
© AA

Le nouveau semoir Monosem 8-9 rangs Multislide NG de la Cuma des éleveurs du Tremblay a terminé les derniers chantiers de semis de tournesol, mardi 30 avril. Entre le lupin, le tournesol et le maïs, il a déjà effectué plus de 200 hectares de semis. Coût du semoir : environ 64 000 euros HT.  Sa particularité : il est 100 % électrique.
Chaque élément semeur dispose de l’entraînement électrique des distributions. « Grâce à ce système, on gagne en précision. La densité est réellement respectée avec l’électrique », constate le salarié de la Cuma, Pierre-Antoine Hoinard. « Et beaucoup de confort de travail ». En effet, la densité du semis se règle à partir de la cabine, depuis le terminal Isobus Touch. Les boitiers Microsem sont aussi gérés électriquement. « Que ce soient les hélicides, les insecticides ou de l’engrais, on va pouvoir ajuster  la dose à partir de la cabine. »
Ce système d’entraînement permet d’avoir une gestion des coupures de rangs automatique par GPS. « Quand le semoir repasse là où une graine a déjà été implantée, l’élément semeur se coupe. » Cette technologie permet de réaliser « 2 à 5 % d’économie de graines. » Ce système de coupure présente un intérêt futur. « Certains d’entre nous ont en projet d’avoir des cartes de résistivité des sols de nos parcelles, explique Pierre-Antoine Hoinard, qui est aussi agriculteur. On obtiendra une cartographie de semis avec une densité plus ou moins forte en fonction des potentiels du sol. »
Le semoir est utilisable en 9 rangs avec un écartement qui peut varier de 40 à 60 cm et en 8 rangs avec un écartement de 60 à 80 cm. Le débit de chantier ? « En fonction de l’écartement, il varie de 2,70 hectares à 4 hectares par heure ».
La Cuma facture le semoir 21 euros/hectare, le tracteur 20 euros/heure et le chauffeur 20  euros/heure. « Pour un débit de chantier, de 3 ha/heure, il faut compter  environ 37 euros/heure », note Bertrand Delanoë, président de la Cuma.

Au Bourg-d’Iré, Jean-François Trillot fait appel à la Cuma des éleveurs du Tremblay pour l’implantation de ses 13,5 hectares de tournesol. Le céréalier, en agriculture biologique, a choisi ce semoir surtout pour le réglage de l’écartement. « J’ai décidé de réduire mon écartement de 75 à 55 cm pour avoir une répartition plus homogène dans la parcelle. » Avec un écartement réduit, il espère utiliser davantage la bineuse. L’entraînement électrique des éléments semeurs est aussi apprécié par l’agriculteur. « On voit que le semis est beaucoup plus précis. »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Megane Colineau, Aubin Maussion et Paul Asseray ont témoigné de leur parcours à l'installation.
Conseils aux futurs installés

Au forum à l'installation de JA49, jeudi 14 novembre, au Domaine du Matin calme (Juigné-sur-Loire), trois jeunes installés ou…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois