Aller au contenu principal

Lait
Un troupeau 100 % montbéliard

Les éleveurs de montbéliardes se sont réunis le 24 août dans le Segréen.

Fils d’éleveur de montbéliardes, Maxime Léridon s’est installé en 2006 à Sainte-Gemmes-d’Andigné. En reprenant la ferme de ses beaux-parents, il a remplacé pro- gressivement le troupeau de prim’holstein par un cheptel désormais à 100 % montbéliard (avec toutefois des croisements effectués en race blanc bleu et charolaise). Il mène seul l’exploitation de 77 hectares, 45 vaches pour un quota de 350 000 litres de lait. Elle est basée sur un système herbager (47 hectares de prairies, 15 de maïs, 15 de céréales).  
Le TP fait le revenu“Mon objectif de sélection, il est basé sur le TP, c’est ce taux qui fait le revenu”, a résumé le jeune éleveur devant les adhérents du syndicat de raceréunis le 24 août. Sur l’élevage, le TP est de 34,7, c’est un peu plus que la moyenne des élevages montbéliards du département (34). Ce bon taux protéique permet d’engranger “30 à 35 centimes supplémentaires par rapport au prix de base”, a-t-il expliqué. Le TB atteint, lui, 40 (41,2 au niveau du département) et la production par vache, 7 800 litres (7 300 au niveau départemental). 
La mixité recherchée Outre les performances laitières, ce que recherchait Maxime Léridon en conver-tissant ainsi le troupeau, c’est un type mixte, avec une bonne valeur bouchère. “Les orien-tations récentes de la race revalorisent cette mixité, apprécie le président du syndicat, Daniel Coutant. C’est ce que l’on réclamait dans l’Ouest depuis plusieurs années. Beaucoup d’éleveurs sont attachés à ces deux aspects, le lait et la viande. Économiquement, il peut être intéressant de rester à 7 000 ou 8 000 litres de lait et de bien vendre ses vaches à la réforme”. Chez Maxime Léridon, si la période de transition a été plus délicate à mener pour l’alimentation des animaux, -les prim’hosltein et les montbéliardes n’ayant pas les mêmes besoins-, l’élevage a, semble-t-il, trouvé son rythme de croisière.
S.H.

Maine-et-Loire : 42 élevages de race pure

En Maine-et-Loire, 42 exploitations ont un cheptel montbéliard de race pure ; 18 comportent entre 60 et 80 % de vaches montbéliardes dans leur troupeau. Les effectifs sont stables. Et, fait significatif, depuis une quinzaine d’années la production laitière progresse, tout en maintenant les taux : “Le travail génétique est clairement en train de porter ses fruits”, commente Daniel Coutant, président du syndicat départemental. Le syndicat rassemble 45 adhérents, bien impliqués dans la vie de l’association : “42 éleveurs étaient présents cette année à ’assemblée générale, souligne-t-il. Nous allons rencontrer tous les adhérents, pour échanger avec eux sur les questions qu’ils se posent sur la race. L’hiver prochain, nous rencontrerons ceux que nous n’avons pas pu voir au printemps”. En revanche, mobiliser des personnes pour les concours est plus difficile. Cette année, 12 éleveurs, dont deux nouveaux venus, participeront quand même à Festi’ élevage, avec 40 animaux en présentation.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A l'EARL le Pont Montreuil, à Châtelais : Thomas Jolly, conseiller territoire à la Chambre d'agriculture, Alexandre Mosset, chargé de mission agriculture et environnement à Anjou Bleu Commmunauté, Marc, conseiller agricole en recherche d'une exploitation et l'agriculteur Jean-Claude Fournier. "Je suis prêt à faire un parrainage si le jeune le souhaite", a souligné le futur cédant.
Un premier agribus en Segréen pour visiter des fermes à reprendre

Vendredi 21 mars, la Chambre d'agriculture et Anjou Bleu Communauté ont organisé le premier agribus en Maine-et-Loire. Un…

Qui sont les nouveaux agriculteurs ?

Alors que le renouvellement des générations est un enjeu majeur, l'Esa a mené l'enquête Agrinovo, sur les nouveaux…

En matière de phytosanitaires, le SRAL attire l'attention des agriculteurs sur l'absence d'équipements de protection individuels, des pulvérisateurs non contrôlés et sur les conditions d'emploi des produits.
Un bilan des contrôles qui va dans le bon sens

Vendredi 21 mars, le Préfet a réuni la profession agricole et tous les services de l'Etat pour faire un bilan des contrôles…

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Anne Mahé, directrice de la fédération Groupama49, Jacques Blondet et Dylan Mortier, préventeur des risques naturels à la caisse régionale de Groupama.
Anticiper le risque inondation
Afin de mieux maîtriser les coûts de sinistres et d'anticiper les risques, Groupama initie des actions de prévention sur le…
Dans le clos de vigne associative de la Pierre à Fourneau, à Saint-Florent-le-Vieil : André Retailleau, vice-président de l'association Vigne et patrimoine du Montglonne, Daniel Thibault, trésorier adjoint et responsable des travaux et Roland Chevalier, viticulteur à la retraite et vice-président.
St-Florent adopte le cépage Floréal

À Saint-Florent-le-Vieil (Mauges-sur-Loire), l'association Vigne et patrimoine du Montglonne (VEPDM) a replanté une vigne dans…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois