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Une activité au ralenti pour l’AOP Maine-Anjou

Le Syndicat de défense de la viande Maine-Anjou a tenu son AG mardi 17 mai à Chenillé-Changé. Toujours à la recherche de débouchés, la filière AOP vit une année difficile.

Suite à l’arrêt du contrat avec le groupe Flo (restaurants Hippopotamus), l’AOP Maine-Anjou cherche à se repositionner sur les marchés de la GMS et de la vente directe.
Suite à l’arrêt du contrat avec le groupe Flo (restaurants Hippopotamus), l’AOP Maine-Anjou cherche à se repositionner sur les marchés de la GMS et de la vente directe.
© AA

« Une année de transition ». C’est ainsi que qualifie l’année 2016 Christian Douet, le président  du syndicat de défense de la viande Maine-Anjou, lors de l’assemblée générale qui s’est déroulée mardi 17 mai à Chenillé-Changé (commune de Chenillé-Champteussé). La filière AOP vit un moment difficile, dans un contexte général allaitant compliqué. Aujourd’hui, les animaux « partent au compte goutte. L’activité est fortement ralentie », confirme Ghislain Aminot, animateur.

Entre 800 et 1 000 bovins en AOP

En 2015, le nombre d’animaux agréés AOP était déjà plus faible (1 342 animaux, soit 17 % de moins qu’en 2014), et les prévisions 2016 ne sont guère plus optimistes : entre 800 et 1 000 bovins devraient être écoulés en AOP. « Actuellement, on fait difficilement partir entre 10 et 12 bêtes par semaine, surtout des vaches », explique Benjamin Maine, de la structure de commercialisation Adema. Or, l’objectif de la filière était de commercialiser 30 bêtes agréées par semaine.

Lire l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 20 mai 2016.

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