DOUX
Une baisse des contrats refusée unanimement
DOUX
Les éleveurs ont refusé à l’unanimité la proposition de Doux.
Réunis en assemblée générale extraordinaire le 26 février, les éleveurs de l’association Doux Chantonnay ont refusé à l’unanimité, par un vote à bulletin secret, la proposition du groupe Doux de baisser leur prix de reprise de 20 €/t. sur 2 lots minimum. Le plan d’apurement en cours d’élaboration par le groupe Doux ne doit pas se faire sur le dos des éleveurs. Le groupe Doux est encore loin d’avoir réglé la totalité des créances qu’il doit aux éleveurs d’où ce
refus des éleveurs liés à l’abattoir de Chantonnay.
“Nous saluons le courage et la détermination dont font preuve les éleveurs de l’association.
Si au sein de chaque groupement avicole de la région il existait la même solidarité et la
même union entre les éleveurs, les négociations avec nos entreprises d’abattage seraient beaucoup plus équitables”, explique Christophe Labour, responsable avicole la FRSEA des Pays de la Loire.
En effet, les opérateurs avicoles orientés vers le marché intérieur ont engagé des discussions avec leurs organisations de production afin de faire accepter aux éleveurs une baisse de leurs prix de reprise. Au lieu d’appuyer sur la tête des producteurs, les entreprises feraient mieux d’aller négocier des hausses auprès des distributeurs et auprès des opérateurs de la restauration hors domicile.
Cette attitude est inadmissible.
Christophe Labour attire l’attention : “Le travail mené par les éleveurs de l’association de
Doux Chantonnay doit nous amener à réfléchir au sein de nos propres groupements pour
faire front à nos partenaires de l’aval qui ont tendance à nous considérer trop souvent comme variable d’ajustement.”
refus des éleveurs liés à l’abattoir de Chantonnay.
“Nous saluons le courage et la détermination dont font preuve les éleveurs de l’association.
Si au sein de chaque groupement avicole de la région il existait la même solidarité et la
même union entre les éleveurs, les négociations avec nos entreprises d’abattage seraient beaucoup plus équitables”, explique Christophe Labour, responsable avicole la FRSEA des Pays de la Loire.
En effet, les opérateurs avicoles orientés vers le marché intérieur ont engagé des discussions avec leurs organisations de production afin de faire accepter aux éleveurs une baisse de leurs prix de reprise. Au lieu d’appuyer sur la tête des producteurs, les entreprises feraient mieux d’aller négocier des hausses auprès des distributeurs et auprès des opérateurs de la restauration hors domicile.
Cette attitude est inadmissible.
Christophe Labour attire l’attention : “Le travail mené par les éleveurs de l’association de
Doux Chantonnay doit nous amener à réfléchir au sein de nos propres groupements pour
faire front à nos partenaires de l’aval qui ont tendance à nous considérer trop souvent comme variable d’ajustement.”